La disparition du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, risque de plonger le parti orphelin dans des situations difficiles, partagées entre problèmes de succession, divergences et ambitions personnelles. Cependant, pour le professeur Moussa Diaw «il faut sauver le Parti socialiste», mais estime que cela nécessite des sacrifices sur les perspectives du Ps.
«Le Parti socialiste sénégalais, orphelin, risque de traverser des situations difficiles pour un avenir incertain. Parce que le parti est dans une situation où il y avait un appel à une réconciliation, à des retrouvailles de la famille socialiste, qui a été lancé par feu Ousmane Tanor Dieng. Mais cet appel n’a pas abouti.
Et maintenant, avec cette disparition, le Parti socialiste risque d’être confronté à d’énormes problèmes de succession, parce que la situation est très difficile, d’autant plus que les leaders remarqués au sein de ce parti s’en sont écartés pour des divergences internes et surtout pour des ambitions personnelles», a-t-il soutenu.
Selon le Pr. Diaw, l’objectif du secrétaire général défunt du Parti socialiste était de reconstruire le parti afin de reconquérir le pouvoir. «Compte tenu de cette nouvelle situation, il va y avoir une relance de cette solidarité, de cette retrouvaille, pour sauver le Parti socialiste et continuer le travail qui a été entamé par Ousmane Tanor Dieng. Et ce qui est important, c’est qu’il y ait une prise de conscience de la nécessité de sauver le Parti socialiste et que ses leaders s’engagent dans cette logique».