un ultimatum de 20 jours pour la libération des réserves de l’État autour de l’aéroport Hassan Djamous de N’Djaména

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un ultimatum de 20 jours pour la libération des réserves de l’État autour de l’aéroport Hassan Djamous de N’Djaména
un ultimatum de 20 jours pour la libération des réserves de l’État autour de l’aéroport Hassan Djamous de N’Djaména

Africa-Press – Tchad. Ce vendredi 25 avril 2025, le ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mahamat Assileck Halata, également président du comité interministériel chargé de la mise en œuvre des recommandations issues du recensement des réserves de l’État, a effectué une mission de constatation dans la zone aéroportuaire de N’Djamena.

Accompagné des membres du comité, il s’est rendu dans les sections 2 et une partie de la section 1 du quartier Goudji Hamaral Goz, dans la commune du 2e arrondissement, pour évaluer l’ampleur des occupations anarchiques des réserves de l’État. Face à la situation, le comité a accordé un délai supplémentaire aux occupants illégaux, fixé au 15 mai 2025, pour libérer les lieux. Passé cette date, des mesures d’expulsion seront appliquées.

« Nous appelons à la responsabilité de tous et mettons en garde contre toute tentative de nouvelles implantations. Les services techniques sont mobilisés pour assurer le suivi de cette opération, et les mesures de libération de la zone seront pleinement mises en œuvre dans les prochains jours », a déclaré Mahamat Assileck Halata. Il a tenu à préciser que cette démarche ne vise pas à pénaliser les citoyens, mais à préserver l’intérêt général, garantir la sécurité et assurer un aménagement urbain cohérent de la capitale.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Youssouf Tom, a également apporté des éclaircissements sur la légitimité de cette opération. « C’est une question cruciale, et effectivement, il y a des interrogations. On se demande juridiquement si c’est faisable de récupérer les réserves de l’État. Mais quand on dit réserve de l’État, c’est le domaine de l’État, réservé pour que l’État fasse des constructions qu’il exploite comme il voudra. Ce qui est à l’État est à l’État. Que les désordres cessent », a-t-il martelé, soulignant l’impératif de rétablir l’ordre.

Il convient de rappeler que, selon le comité, cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de rationaliser l’occupation des espaces publics et de mettre fin aux constructions illégales qui compromettent le développement harmonieux de N’Djamena. Les autorités appellent les populations à collaborer pour garantir le succès de cette opération, dans l’intérêt de tous.

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