Dette africaine : qui seront les VIP présents au sommet de l’UA à Lomé ?

1
Dette africaine : qui seront les VIP présents au sommet de l’UA à Lomé ?
Dette africaine : qui seront les VIP présents au sommet de l’UA à Lomé ?

Charles Djade – à Lomé

Africa-Press – Tchad. Tiémoko Meyliet Koné, Faure Essozimna Gnassingbé, John Dramani Mahama… L’Union africaine organise une conférence de haut niveau dans la capitale togolaise afin d’établir une position commune sur la gestion de la dette. La Déclaration de Lomé est attendue à la fin des débats. Coulisses.

Première et historique à la fois. Du 12 au 14 mai se tiendra, à Lomé, la conférence de haut niveau sur la dette, organisée par le département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l’industrie et des mines de l’Union africaine (UA).

Son objectif est de parvenir à une stratégie commune de la gestion de la dette, dans un contexte de pressions budgétaires accrues et de ressources financières limitées. Placée sous le thème « Agenda de gestion de la dette publique en Afrique: restaurer et préserver la viabilité de la dette », elle doit réunir environ 500 acteurs du système financier et politique.

D’après les informations de Jeune Afrique, plusieurs personnalités de premier plan devraient prendre part au sommet. Outre Faure Essozimna Gnassingbé, hôte de la conférence et président du Conseil des ministres du Togo, John Dramani Mahama, le président du Ghana, le vice-président de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, ou encore Mahmoud Ali Youssouf, président de la commission de l’UA, sont attendus. Tous devraient prendre la parole au pupitre.

Objectif: préserver la viabilité de la dette

La venue de plusieurs délégations ministérielles est annoncée dans la capitale togolaise. On peut notamment citer Cassiel Ato Forson, le ministre ghanéen des Finances, Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’Économie, Cheikh Diba, ministre sénégalais des Finances, Vera Esperança dos Santos Daves De Sousa, ministre des Finances de l’Angola, ainsi qu’Enoch Godongwana, ministre des Finances de l’Afrique du Sud.

On peut également signaler la présence de Serge Ekué, président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), de Michel Dzombala,vice-gouverneur de la BEAC, de Kevin Chika Urama, économiste en chef de la Banque africaine de développement (BAD) et de Tapsoba Sampawende, économiste en chef adjoint d’Afreximbank.

Une déclaration qui fixe les principes

Selon nos informations, le moment fort de la conférence sera la Déclaration de Lomé, qui devrait acter un consensus sur les réformes à engager pour renforcer la viabilité de la dette, améliorer la transparence budgétaire et proposer une refonte partielle des mécanismes internationaux de restructuration de la dette. Elle sera le fruit du dialogue de haut niveau entre chefs d’État, ministres, partenaires financiers et gouverneurs de banques centrales et de développement.

Bien que les situations y soient très diverses, l’Afrique subsaharienne affiche en moyenne rien que pour la dette extérieure, une moyenne de 60 % du PIB en 2025. Entre 2012 et 2024, le nombre de pays en situation de détresse liée à la dette est passé de 9 à 25, d’après le Cadre de viabilité de la dette (CVD) récemment publié par le FMI et la Banque mondiale. Cette conférence espère donc briser le cercle vicieux.

En février dernier, déjà, une dizaine d’anciens président africains, comme le Sénégalais Macky Sall ou le Nigérian Olusegun Obasanjo, avaient signé la Déclaration du Cap, un document qui milite en faveur d’un plan global d’allègement de la dette pour l’Afrique et les pays en développement. Il proposait notamment une restructuration équitable et inclusive, impliquant tous les créanciers, assortie de mécanismes de suspension de la dette pour libérer des marges budgétaires.

Source: JeuneAfrique

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Tchad, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here