Affaire Monodji Mbaindiguim Olivier: Charges Allégées

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Affaire Monodji Mbaindiguim Olivier: Charges Allégées
Affaire Monodji Mbaindiguim Olivier: Charges Allégées

Africa-Press – Tchad. Détenu à la maison d’arrêt de Klessoum depuis deux mois, le directeur de publication du journal Le Pays, un des correspondants de RFI au Tchad et collaborateur de la radio Fm Liberté, Monodji Mbaindiguim Olivier reste en détention. C’est la conclusion d’une ordonnance prise le 10 juin 2025 par le juge d’instruction, informe son avocat, Me Alain Ndilyam.

En effet, le juge a notifié une autre ordonnance au conseil du journaliste. Pour Me Alain Ndilyam, le juge d’instruction a disqualifié les charges d’ “intelligence avec une puissance étrangère” et les requalifiées en “entretien avec des agents d’une puissance étrangère” et l’élément matériel ce sont des articles que Monodji a publié dans la version en ligne de son journal. Ce que le juge qualifie de “propagande”, ajoute l’avocat. “Il a correctionnalisé l’affaire et il nous renvoie devant le tribunal correctionnel et de simple police pour qu’il soit jugé sur la question de la « propagande »”, précise-t-il.

Pour la suite, Me Alain Ndilyam fait noter que le greffier va transmettre le dossier au procureur de la République qui va organiser l’audience. “A l’audience, on va débattre devant le juge correctionnel qui va les fixer sur leur sort. Malheureusement, le juge en nous notifiant son ordonnance, il a pris l’ordonnance de leur maintien en détention. Donc pour la suite de la procédure il reste en détention, sauf à venir demander la mise en liberté provisoire au tribunal”, conclut-il.

Monodji Mbaindiguim Olivier a été arrêté le 5 mars 2025 et gardé à vue à la police judiciaire. Il sera rejoint quelques jours plus tard par Ndilyam Nguekidata, un de ses collaborateurs occasionnels, Mahamat Alhissein de l’Office national des médias audiovisuels (ONAMA) et un opérateur économique. Le 10 mars, leur dossier est mis en instruction et ils sont envoyés à la maison d’arrêt de Klessoum. Le procureur de la République avait retenu contre eux des faits d’”intelligence avec une puissance étrangère” sans plus de précision.

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