Africa-Press – Tchad. A l’initiative du ministère de la Santé, Bakara abrite depuis le 3 novembre, un atelier de formation de renforcement des capacités des tradipraticiens, des agents de santé, des leaders religieux, des organisations non gouvernementales et la société civile.
L’objectif de cet atelier est de construire un système de santé plus fort et plus proche des populations en s’appuyant sur les atouts conjugués du savoir ancestral et de la science moderne.
Le directeur du centre polytechnique de formation professionnelle en naturopathie et d’enseignement des expressions culturelles traditionnelles associées aux plantes des soins holistique, Pr Agossou Marcellin a indiqué que la médecine traditionnelle, naturelle et la pharmacopée sont donc une ressource des populations pour se nourrir et se soigner contre diverses maladies et épidémies.
Le représentant de l’OMS à l’ouverture des travaux, Dr John Eyong Efobi a dit que son organisation encourage les Etats membres à renforcer la sécurité, la qualité et l’efficacité des pratiques et produits traditionnels, tout en établissant un cadre réglementaire clair permettant une intégration sûre entre médecine traditionnelle et médecine.
Dr John Eyong Efobi, a réaffirmé la détermination de son organisation à accompagner le gouvernement Tchadien dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé et à répondre efficacement aux attentes légitimes de bien-être de la population.
Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention, Dabssou Guidaoussou, a indiqué que la médecine traditionnelle constitue une réponse complémentaire aux défis actuels de santé publique.
C’est pourquoi le gouvernement, à travers le ministère de la santé publique et de la prévention, s’attelle à la valoriser, l’encadrer et la professionnaliser, afin de l’intégrer harmonieusement à la médecine moderne.
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