La CIST exige le retour à l’ordre constitutionnel

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Africa-PressTchadEn raison du deuil national, la célébration de la fête du travail se résume exclusivement aux déclarations. Celle de la confédération libre des syndicats du Tchad (Cist) comporte principalement deux points : le retour à la légalité et la préservation des acquis des travailleurs.

Mahamat Nasradine Moussa, secrétaire général de la CIST regrette dès l’entame de la communication que “la mort du président ait donné lieu à un recul grave de la démocratie”, notamment la prise du pouvoir par la junte militaire. “La Confédération indépendante des syndicats du Tchad réitère son exigence pour le retour à l’ordre constitutionnel”, lance Nasradine. Un retour à la légalité dont doivent jouer un grand rôle les organisations internationales et les pays “amis” du Tchad dont la France, les États-Unis.

La CIST exige que soit “organisé dans un bref délai” un forum national inclusif pour une transition “consensuelle et apaisée” pour mettre sur pied des institutions “légitimes et légales” qui organiseront des élections démocratiques. Quant à la répression des manifestations, la CIST rappelle que “la marche est l’un des piliers de la démocratie” dont l’interdiction systématique ne peut aucunement se justifier. Elle condamne par conséquent les tirs à balles réelles sur les manifestants.

Attention aux salaires et indemnités!

“La Cist attire l’attention du gouvernement qu’elle ne peut admettre que les acquis des travailleurs soient touchés pendant la transition”, prévient le secrétaire. Parmi ces acquis, il y a l’accord du 9 janvier 2020 pour “garantir une paix sociale durable”.

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