
Africa-Press – Togo. Lundi 14 octobre 2024, un pas important vers le renforcement de la collaboration entre la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et l’Assemblée nationale a été franchi. Une délégation de la CNDH, conduite par son président, Me Ohini Kwao Sanvee, a été reçue au siège de la Représentation nationale par le Président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé. L’objectif de cette rencontre: échanger sur le cadre de partenariat prévu par la Constitution de la République togolaise, révisée le 06 mai 2024.
Au cœur des discussions figuraient les nouvelles missions confiées à la CNDH par cette Constitution, notamment le rôle de conseiller auprès du Gouvernement et du Parlement sur les questions relatives aux droits de l’homme, au respect des garanties fondamentales, ainsi qu’à l’action humanitaire. Ce nouveau cadre juridique renforce le rôle de la CNDH, faisant d’elle un acteur clé dans la protection et la défense des libertés publiques au Togo.
« Nous avons échangé sur le cadre de partenariat de collaboration que la loi a offert à nos deux institutions », a souligné Me Ohini Kwao Sanvee, à l’issue de la rencontre. Conformément aux dispositions de l’article 83, alinéas 1 et 2 de la loi N° 2024-005 portant Constitution de la République togolaise, la CNDH a désormais pour mission d’interagir de manière étroite avec le Parlement et le Gouvernement afin de garantir le respect des droits des citoyens.
Le président de la CNDH a profité de l’occasion pour remettre à son homologue de l’Assemblée nationale un lot du rapport d’activités de l’institution, soulignant ainsi l’engagement de la CNDH à jouer pleinement son rôle de gardien des droits de l’homme dans le pays.
Cette rencontre est la première sous la présidence de Me Ohini Kwao Sanvee, élu récemment à la tête de la CNDH en vertu de l’article 55 de la loi organique relative à la composition, à l’organisation et au fonctionnement de la Commission. Il succède à Me Yawovi Sronvi, qui assurait l’intérim suite au décès de Nakpa Polo, ancienne présidente de l’institution.
Le renforcement de la coopération entre ces deux institutions augure de nouvelles perspectives pour la protection des droits humains au Togo. Ce partenariat vise à assurer une meilleure coordination entre les organes institutionnels, en veillant à la promotion des droits et libertés fondamentales des citoyens togolais
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