Le régime togolais ne s’en sortira pas…

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Le régime togolais ne s’en sortira pas…
Le régime togolais ne s’en sortira pas…

Africa-Press – Togo. Votre PCM s’est mis la corde au cou.
Les Togolais doivent s’assurer d’une chose. Le régime togolais ne s’en sortira pas dans cette manœuvre de système parlementaire forcé.

Le protocole de la diplomatie parlementaire est très rigoureux et strict sur les formes et les procédures.

Faure Gnassingbé l’ignore parce que dans son entourage, il n’y a aucun diplomate de formation.

J’ai passé ma journée d’hier à en Belgique avec un de mes professeurs conférenciers de déontologie parlementaire à l’Université du Luxembourg.

On a parlé longuement des risques diplomatiques du virage parlementaire du Togo.

Voici les explications d’expert:

Ouvrez les guillemets

Partenaires et sommets pourraient refuser de reconnaître un « président symbolique » si le pouvoir reste entre les mains de Gnassingbé et vice versa.

Risques: Accès aux grands sommets bloqué.

Aux rencontres UA, CEDEAO, ONU: seul le chef d’État signe et parle. Sans mandat clair, Gnassingbé risque l’exclusion.

Invitations, réceptions, signatures de traités: si la hiérarchie n’est pas nette, erreurs et humiliations diplomatiques guettent.

La communauté internationale pourrait voir dans ce schéma un moyen de s’accrocher au pouvoir, d’où perte de crédibilité et sanctions possibles.

Certains pays pourraient même exiger l’exclusion d’un PCM qui n’est pas le PR. Cela est déjà arrivé.

Institutions et États exigeront la signature du chef d’État ; sans clarification, contrats et financements peuvent être gelés.

En clair: sans règles limpides et reconnaissance officielle, le Togo risque isolement diplomatique, méfiance des partenaires et paralysie institutionnelle. >>

Fermez les guillemets.

La communauté internationale n’a pas le temps d’étudier à chaque initiative une certaine nouvelle constitution du Togo, d’ailleurs très confuse.

Le protocole recommande que les relations se fassent avec la première personnalité du Pays et pour le Togo c’est désormais le Président de la République.

Un PCM ne saurait être en même temps Chef de l’État. Pour les deux postes, il s’agit de la parabole de l’aveugle et du paralytique.

Donc comprenez que c’est juste au Togo que les gens paniquent sur le fait que Faure Gnassingbé garde tout le pouvoir.

Dans les protocoles diplomatiques, les problèmes se posent d’ores et déjà. Les apprentis diplomates autour du monarques le vivent.

À présent, le rôle des organisations des partis politiques, des forces démocratiques et de la diaspora est d’envahir les institutions internationales de courriers et de messages faisant comprendre clairement que Faure Gnassingbé n’est plus la première personnalité du Pays. La confusion et le doute obligeront le régime d’expliquer ce sinistre bicéphalisme.

Premier couac d’étape, le Togo est classé à l’international comme une “Dictature autoritaire”.

Deuxième, le Togo est classé parmi les 10 pays les plus pauvres du monde.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les partisans de la Vè République.

La scène politique internationale est animée de performances géopolitiques et économiques visant à renforcer la gouvernance des États.

Au Togo, les autorités s’époumonnent à expliquer à coûts de milliards comment un individu est blanc et non-blanc.

Carlos KETOHOU.

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