Africa-Press – Togo. Les effets néfastes de la consommation de la drogue sont légion. La Côte d’Ivoire notamment la sous-préfecture de Séitifla dans le département de Vavoua, est plongée dans la consternation depuis l’annonce du décès de l’instituteur Prao Kouaou John Alex.
Grièvement blessé dans la nuit du mardi 12 août 2025 lors d’une altercation avec des jeunes drogués dans la cour de l’école de Néoulefla (S/P Séitifla), l’instituteur Prao Kouaou John Alex a été évacué à Vavoua puis à Daloa, avant d’être transféré à Bouaké où il a malheureusement déposé la craie, jeudi 14 août 2025.
Directeur adjoint et titulaire de la classe de CPI, Prao Kouaou Alex était reconnu pour son engagement auprès des enfants et son dévouement à l’éducation. Selon des sources locales, le drame s’est produit après avoir surpris, dans la cour de l’école, un groupe de jeunes en train de consommer de la drogue. Fidèle à son sens du devoir et de la protection des lieux scolaires, il leur a demandé de quitter immédiatement l’établissement. Mais cette intervention a viré au drame. Les jeunes, se sentant provoqués, se sont rués sur lui et l’ont roué de coups d’une extrême violence, avec un chevron.Il n’a pas malheureusement survécu.
Au Togo, les réseaux de consommation des stupéfiants sont un peu partout sur le territoire. Malgré les rafles récurrentes des forces de l’ordre, ils subsistent. Le cas qui défraie la chronique est le site de l’ancien marché de Tsévié. Malgré les dénonciations, les autorités locales peinent à mettre fin à ce fléau. Bien souvent, après avoir suffisamment pris ces stupéfiants, ces jeunes s’adonnent à des activités illicites notamment les cambriolages, les braquages, les agressions sexuelles qui mettent la vie de la population en danger.
Il importe que la Police et la Gendarmerie de Tsévié mettent les bouchées doubles pour éradiquer le mal à la racine. Il est tout aussi important que la Commune de Zio 1 n’abandonne pas ce site aux mains des drogués. Il est urgent que ce coin soit viabilisé à travers d’autres projets;
Source: Le Correcteur
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