Africa-Press – Togo. Lors de la 5ᵉ édition des SDG Innovation Awards à Munich, organisée par le Sénat Économique allemand et l’ONUDI, le Togo a capté l’attention internationale. Invitée d’honneur, l’ancienne Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé a présenté Suntec Togo, un projet agro-solaire porté par la Fondation Dzidula, récompensé pour son approche intégrée en faveur des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Déployé dans des communes comme VO 2 à Lomé, ce projet fusionne agriculture intelligente et énergie solaire pour transformer les défis climatiques en opportunités. Les panneaux solaires installés sur les sites agricoles alimentent des systèmes d’irrigation efficaces, réduisant la dépendance aux combustibles fossiles et sécurisant les récoltes. Résultat : une hausse de 40 % de la productivité pour des centaines de petits exploitants, selon les données de la Fondation Dzidula.
Au-delà de la technologie, Suntec Togo intègre une dimension sociale forte. Des coopératives féminines sont formées à la gestion des infrastructures solaires, créant des emplois verts et renforçant l’autonomie économique des femmes. « Ce projet prouve que développement durable et inclusion vont de pair. C’est un accélérateur de résilience pour nos territoires », a souligné Victoire Tomégah-Dogbé lors de son allocution.
Avec 35 pays en lice, cette distinction consacre le Togo comme un hub d’innovation africaine. Elle pourrait attirer des investissements pour dupliquer le modèle à l’échelle régionale. L’ONUDI a salué « une solution reproductible, alignée sur l’ODD 7 (énergie propre) et l’ODD 5 (égalité des genres) ».
Le gouvernement togolais ambitionne désormais d’étendre ce projet agro-solaire à 50 communes d’ici 2030, en s’appuyant sur des partenariats public-privé et des financements innovants. Cette expansion prévoit non seulement l’installation de nouvelles fermes solaires, mais aussi la création de centres de formation en agroécologie pour former 10 000 agriculteurs aux pratiques durables. L’objectif ? Combiner sécurité alimentaire et transition énergétique, tout en réduisant de 30 % les émissions de CO₂ liées à l’agriculture traditionnelle.
Pour y parvenir, le Togo mise sur des collaborations avec des institutions comme l’ONUDI et des investisseurs verts internationaux.
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