Coopération: La question de la fraude et de la contrebande pétrolière au cœur des échanges entre le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, et son homologue centrafricain chargé du Développement de l’énergie et des Ressources hydrauliques, Arthur Bertrand Piri

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Coopération: La question de la fraude et de la contrebande pétrolière au cœur des échanges entre le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, et son homologue centrafricain chargé du Développement de l’énergie et des Ressources hydrauliques, Arthur Bertrand Piri
Coopération: La question de la fraude et de la contrebande pétrolière au cœur des échanges entre le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, et son homologue centrafricain chargé du Développement de l’énergie et des Ressources hydrauliques, Arthur Bertrand Piri

Africa-Press – Cameroun. Le ministre de l’Eau et de l’Energie du Cameroun (MINEE), Gaston Eloundou Essomba, a reçu en audience dans son ministère, le ministre centrafricain chargé du Développement de l’énergie et des Ressources hydrauliques, Arthur Bertrand Piri. La rencontre tenue le 22 octobre dernier, portait sur la fraude et la contrebande pétrolière entre les deux Etats.

D’après le quotidien Cameroon Tribune en kiosque ce 25 octobre 2021, cette visite de la délégation centrafricaine au Cameroun est due au fait que: «les autorités centrafricaines ont fait le constat selon lequel, lorsque les camions chargés de produits pétroliers quittent le Cameroun pour la RCA, les quantités enlevées au départ n’arrivent pas entièrement à destination. Or, depuis quelques années, du fait de la crise sécuritaire, ce pays a de la peine à se ravitailler, tandis que les hors-la-loi qui se cachent dans les brousses sont bien approvisionnés en carburant».

Au terme de cet échange, le ministre Arthur Bertrand Piri a confié à la presse que «nous nous sommes mis d’accord pour qu’à partir de maintenant, il y ait un couloir que nous allons contrôler», peut-on lire dans les colonnes de Cameroon Tribune. De manière plus concrète, «au départ du Cameroun, le MINEE doit être informé de la quantité des produits pétroliers ayant traversé les frontières, la marque du camion, son immatriculation, le nom du chauffeur, etc. Lesquelles informations sont transmises à son homologue centrafricain. A l’arrivée, le ministre centrafricain valide et confirme les informations reçues», précise le reporter.

Pour le ministre centrafricain, c’est de cette façon que les deux pays peuvent lutter efficacement contre ces fléaux. Il reconnait que l’économie de son pays dépend en partie du Cameroun et accorde donc beaucoup d’importance à l’assainissement de la circulation aux frontières des deux pays.

Dans la délégation centrafricaine que le MINEE a reçue le 22 octobre dernier, on a pu apercevoir la chargée d’affaires de l’ambassade au Cameroun, Jeannette Marcelle Gotchanga.

Wilfried ONDOA

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