Africa-Press – Cameroun.Un trafiquant d’espèces sauvages présumé a été arrêté à Bertoua dans la région Est du pays pour trafic d’écailles de pangolin. L’opération a été menée par les responsables de la faune de la Délégation Départementale des Forêts et de la Faune de Lom et Djerem en collaboration avec la Gendarmerie. LAGA, un organisme de soutien à l’application de la loi sur la faune, a fourni un soutien technique pendant l’opération.
Le trafiquant présumé a été attrapé avec deux sacs de plus de 100 kg d’écailles de pangolin par les responsables de la faune alors qu’il tentait de vendre illégalement les écailles. On estime que les écailles confisquées représentent environ 250 pangolins massacrés. D’autres enquêtes ont conduit à la perquisition de son domicile où une petite quantité d’écailles de pangolin, emballées dans un sac en plastique noir et cachées dans sa cuisine, a été saisie.
Selon une source proche du dossier qui demande l’anonymat, le trafiquant présumé achetait régulièrement les balances à plusieurs petits trafiquants dans certaines localités de la région dont Mampang, Mendin, Moutcheboum et Doume. de certaines grandes villes à collecter.
Les pangolins sont les mammifères les plus trafiqués illégalement dans le monde aujourd’hui, malgré son statut de protection et son lien possible avec la pandémie de Covid-19.L’espèce continue à faire l’objet d’un trafic important, et la situation a poussé de nombreux défenseurs de l’environnement à demander des législations plus strictes sur la faune contre les trafiquants de pangolins comme moyen. pour enrayer le trafic. Ils soutiennent que cela peut être une mesure préventive contre la zoonose.
L’animal est totalement protégé au Cameroun et réglementé par la législation sur la faune qui stipule que toute personne trouvée en possession de parties d’une espèce sauvage protégée est considérée comme ayant tué l’animal et est passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans et / ou d’une amende. jusqu’à 10 millions de francs CFA.