Ronaldo et Messi de nouveau absents des quarts de finale de la C1 : la fin d’une ère ?

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Ronaldo et Messi de nouveau absents des quarts de finale de la C1 : la fin d'une ère ?
Ronaldo et Messi de nouveau absents des quarts de finale de la C1 : la fin d'une ère ?

Africa-Press – Cameroun. Messi et Ronaldo ne seront pas au rendez-vous des quarts de finale de la Ligue des champions pour la seconde année consécutive après l’élimination du Portugais, avec Manchester United mardi, et celle de l’Argentin mercredi dernier avec le PSG face au Real Madrid.

Madrid ne réussit plus aux superstars Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Le PSG de l’Argentin a été piteusement éliminé par le Real mercredi 9 mars, tandis que l’Atlético s’est chargé de sortir du buteur portugais, symbole de l’impuissance de Manchester United. Les deux légendes vivantes, qui ont régné sur la dernière décennie du football, sont privées pour la deuxième année consécutive de quart de finale de la Ligue des Champions. De quoi confirmer le diagnostic du déclin des deux multiples vainqueurs du Ballon d’Or.

Des relances ratées à Manchester et au PSG

En quittant cet été la Juventus, éliminée par Porto en 8e de finale de C1 l’an dernier, Cristiano Ronaldo était encore gonflé d’ambition. Son retour à Manchester United, club où il avait explosé et à la recherche, comme lui, de sa gloire perdue, avait fait naître l’espoir d’une belle histoire où équipe et joueur auraient reconquis les sommets main dans la main.

L’élimination sans gloire contre l’Atlético (1-1, 0-1) mardi et la situation très compliquée en championnat pour espérer rejouer la C1 l’an prochain rendent ce scénario caduque.

Habitué à attirer la lumière, le Portugais de 37 ans devra aussi accepter d’attirer les critiques quand il se rate, comme mardi, même si ce serait vite oublier les prestations insipides, voire inquiétantes, d’autres titulaires comme Harry Maguire et Jadon Sancho ou de Marcus Rashford et Paul Pogba en sortie de banc.

Pour Messi (34 ans) aussi, sept mois après une arrivée en grande pompe dans le club parisien, l’histoire a rapidement tourné à l’aigre, le septuple Ballon d’or récoltant même des sifflets nourris dimanche au Parc, première sortie après l’élimination à Madrid.

« Nous méritons tous la colère des supporters, pas uniquement Messi et Neymar », a tenté de le défendre Mauricio Pochettino, mais les chiffres sont implacables : ses 10 passes décisives en Ligue 1 ne masquent pas ses… deux buts, un total famélique pour celui qui a terminé « pichichi » de Liga ces cinq dernières saisons.

En C1, c’était un peu mieux (5 buts), mais il n’a pas eu d’impact lors des deux confrontations face au Real, ratant un penalty à l’aller qui a pesé très lourd au final.

La Ligue des champions n’est plus leur jardin

Pour la seconde année de suite, les huit meilleures équipes européennes se passent très bien des services de Ronaldo ou de Messi.Porto et le Paris SG avaient été les bourreaux de la Juve et du Barça l’an dernier. Cette année, ce sont des ennemis intimes, l’Atlético, que CR7 avait si souvent martyrisé avec le Real ou la Juve, et le Real, pour l’ancien Barcelonais, qui ont abrégé leur parcours. Difficile de ne pas y voir le poids des années, même si l’échec ne peut pas leur être entièrement imputé.

Trois jours après un triplé en championnat, Ronaldo n’a été en mesure de marquer à aucun moment face à l’Atlético. Mais sans ses 6 buts lors des 5 premiers matches de groupe, jamais les Red Devils n’auraient même atteint ce niveau de la compétition.

Quant à Messi, si son pénalty raté à l’aller reste dans toutes les têtes, le scénario cataclysmique à Santiago-Bernabeu est caractéristique d’un PSG bien plus réputé pour ses « bides » que pour ses exploits sur la scène européenne, sous l’ère des Qataris.

Depuis qu’il a remporté la prestigieuse Coupe d’Europe en 2015, Messi enchaînait lui aussi les sorties par la petite porte avec un Barça déclinant : « remontadas » subies contre Rome en 2018 et Liverpool en 2019, une raclée monumentale face au Bayern en 2020 (8-2) et une autre contre le PSG l’année suivante (1-4)…

Quant à Messi, si son pénalty raté à l’aller reste dans toutes les têtes, le scénario cataclysmique à Santiago-Bernabeu est caractéristique d’un PSG bien plus réputé pour ses « bides » que pour ses exploits sur la scène européenne, sous l’ère des Qataris.

Depuis qu’il a remporté la prestigieuse Coupe d’Europe en 2015, Messi enchaînait lui aussi les sorties par la petite porte avec un Barça déclinant : « remontadas » subies contre Rome en 2018 et Liverpool en 2019, une raclée monumentale face au Bayern en 2020 (8-2) et une autre contre le PSG l’année suivante (1-4)…

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