
Africa-Press – Cameroun. Il le fait presque tous les ans, et c’est devenu un rituel pour lui. Célestin Monga ne laisse pas passer une seule année sans rendre hommage à son « complice » et compagnon de lutte pour la liberté de la presse, le célèbre journaliste Puis Njawé, décédé il y a 12 ans de cela. Le brillant économiste camerounais lui a renouvelé son hommage dans un tweet publié ce mardi 12 juillet 2022. Pour lui, même mort, il continue de vivre à travers ses œuvres.
« Certains se croient « vivants » et même très puissants. Pourtant, ils sont socialement morts. D’autres sont physiquement morts mais leur lumière est toujours très vive. En fait, la mort les a immortalisés. Cas de mon complice Pius Njawe, parti ce jour en 2010 et toujours si vivant », argumente l’ancien vice-président de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Le père fondateur du journal « Le Messager » continue en effet de vivre à travers ce célèbre tabloïd qui lui a succédé 12 années après. Bien que souvent en proie à des défis structurels au cours des dernières années en raison des querelles intestines entre ayant-droits du propriétaire, le journal a assuré une parution constante depuis tout ce temps.
Il est une référence, Puis Njawé avec, pour avoir œuvré dans les batailles de la première heure pour l’affranchissement de la presse camerounaise, aux côtés de la Nouvelle Expression de Sévérin Tchounkeu, ou encore de Challenge Hebdo de Benjamin Zebabé, qui formait la « sainte trinité » de la presse camerounaise. Et Célestin Monga était de ces combats.
Pour mémoire, Puis Njawé est décédé le 12 juillet 2020 des suites d’un accident de circulation aux Etats-Unis, selon les sources officielles.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Cameroun, suivez Africa-Press