Africa-Press – Cameroun. Dans une nouvelle démonstration flagrante d’instrumentalisation du système judiciaire camerounais, l’audience du 8 mai 2025 opposant Léon Theiller Onana au RDPC a révélé les manœuvres obscures d’un régime aux abois. Entre pression sur les magistrats et violations procédurales, le clan Biya dévoile son vrai visage: celui d’une gérontocratie prête à tout pour conserver son emprise sur le pouvoir. Enquête exclusive sur un scandale d’État qui secoue le Cameroun.
AFFAIRE LEON THEILLER ONANA / RDPC: COMPTE RENDU AUDIENCE DU 08 MAI 2025
‘’Justice aux ordres: le mal persiste, mais ne triomphera plus en 2025 »
Nous portons à la connaissance de l’opinion publique les développements préoccupants survenus lors de l’audience du 8 mai 2025 dans le cadre du litige opposant l’élu Léon Theiller Onana au Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC).
Cette audience a une nouvelle fois mis en lumière les manœuvres flagrantes et les pressions inacceptables exercées sur le système judiciaire camerounais par le camp de Paul Biya, qui s’est arrogé arbitrairement le contrôle du parti et tente d’instrumentaliser la justice dans le but de violer les textes du RDPC.
Le déroulement de l’audience révèle une stratégie dilatoire, orchestrée par ceux qui se presentent comme les avocats de ce groupe, visant à éluder tout débat de fond. Leur incapacité à produire un document essentiel à savoir, le mandat signé par le président national de fait du RDPC autorisant le Secrétaire Général à agir en justice ,illustre un profond mépris des règles de procédure basiques, reflet du fonctionnement opaque instauré par une minorité conservatrice qui s’accroche au pouvoir, tant au sein du parti que de l’État.
L’avocat de M. Léon Theiller Onana a, avec une clarté percutante, mis en évidence cette carence juridique fondamentale, demandant instamment au juge des référés de constater le défaut de representation juridique du RDPC et de rendre une décision par défaut.
Il est alarmant de constater que des individus sans mandat légal puissent monopoliser le temps de la justice et tenter d’influencer son cours, sous le regard d’un président de tribunal dont les propos tendancieux témoignent d’un parti pris évident. Parmi ces propos adressés à M. Onana:
Le juge: « Maître, montrez-moi où il est écrit dans les statuts du RDPC que le mandat du président national est de 5 ans? »
(Alors que la question posée était celle du défaut de legalite et de légitimité de Paul Biya, pour absence de Congrès ordinaire du RDPC depuis septembre 2016)
À cette question tendancieuse, l’avocat de Léon Theiller Onana a demandé au juge des référés pour des raisons de respect du principe de l’équité, de poser la question à ceux qui disent representer le RDPC, de savoir quelle est la clause statutaire ou reglementaire qui fait du President national une fois élu lors d’un Congrès, un Président à vie? À cette question percutante, le juge a curieusement opposé une fin de non recevoir, trahissant ainsi ses prédispositions à militer pour la cause du RDPC.
Le juge: « Maître, aucune disposition ne m’oblige à statuer préalablement sur le défaut de qualité pour agir du RDPC, avant de rendre une décision séparée au fond »
(Or, une fin de non recevoir est par nature vouée à être invoquée en tout état de cause; et l’article 97 paragraphe 4 du code de procédure civile et commerciale oblige le juge à y statuer par une décision séparée de celle du fond.)
La tentative de la partie adverse de soulever des exceptions d’incompétence et des fins de non-recevoir, sans justification de sa capacité à agir en justice, constitue une manœuvre dilatoire manifeste et une prédisposition à violer comme il est de coutume les textes de base du RDPC.
La Constitution camerounaise garantit à M. Léon Theiller Onana le droit de ne pas être contraint à débattre avec une entité dont la représentation en justice n’est pas établie. Ces faits traduisent une pression intolérable exercée par le cercle restreint de Paul Biya, qui a confisqué le parti et exerce une influence inacceptable sur l’appareil judiciaire.
Il est aujourd’hui manifeste que la justice est instrumentalisée pour servir des intérêts personnels, étouffer la vérité et échapper à toute responsabilité. Le renvoi de l’audience au 29 mai 2025 pour communication au ministère public du dossier de procédure, ne saurait dissimuler la tentative de masquer les violations multiples des textes de base du RDPC par une Gerontocratie.
M. Léon Theiller Onana condamne avec la plus grande fermeté ces pratiques indignes d’un État de droit.
il rassure les nombreux camarades qui partagent sa vision politique, les assurant de leur présence lors des échéances électorales à venir.il annonce également la finalisation d’un projet de refondation du RDPC.
LE VÉRITABLE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER.
Il rappelle au juge des référés qu’il tient entre ses mains l’avenir de millions de Camerounais, et qu’il est de son devoir d’appliquer la loi avec rigueur et impartialité.
Il exhorte l’ancien président national du RDPC, M. Paul Biya, à prendre ses responsabilités et à enjoindre ses compagnons de génération à cesser ces basses manœuvres qui bafouent l’indépendance des juges et creusent le fossé entre le peuple camerounais et sa justice.
Une nouvelle prise de parole interviendra avant la date du 29 mai par le leader des progressistes.
Par ISSA ABDOURAMAN / TEAM COMMUNICATION
LÉON THEILLER ONANA
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