Africa-Press – Cameroun. Un citoyen camerounais, Haman Mbirwike, est dépassé par la situation sociopolitique de son pays, la nation qu’il aime tant pour être né sur ce territoire. L’heure, selon lui, est venu pour briser la malédiction qui frappe le Cameroun depuis des lustres maintenant. Il déplore le fait que les dirigeants prennent le bas peuple pour des ignorants et milite pour que les choses changent dans une certaine positivité.
Prenons conscience de notre misère, notre pauvreté et notre abandon par le système gouvernant. Ne nous laissons pas instrumentaliser et manipuler par le président de l’Assemblée nationale Djibril Cavayé Yeguié, qui a tout eu du président Paul Biya depuis 33 ans. Djibril Cavayé Yeguié, son directeur de cabinet Boukar Abdourahim et leur homme de main Mohamadou Atikou Kalda défendent leurs intérêts.
En quoi toi, chômeur, mototaximan, avec ton baccalauréat, ta Licence, ton Master, ton Doctorat en poche. En qui toi, médecin formé dans une faculté de médecine, ingénieur de génie civil sorti de l’École nationale supérieure polytechnique, ingénieur des travaux publics, ingénieur agronome, chercheur en quête d’emploi, professeur des lycées d’enseignement général ou professeur des collèges d’enseignement général, formé dans des écoles normales de la République, infirmier diplômé d’État, sage-femme et aide-soignant sorti des centres de santé. Toi instituteur de l’enseignement primaire et maternel. Toi professeur de l’enseignement technique, es-tu concerné par ce cycle malsain et de mauvais goût.
Pourquoi es-tu intéressé par cette séance de vaudou organisée en plein jour sous un soleil de plomb pendant cette canicule du mois de mai. Djibril Cavayé Yeguié, son directeur de cabinet sont des parents de la même famille. Le premier est l’oncle et beau-père du second. Mohamadou Atikou Kalda est leur homme de main à qui ils ont donné gracieusement l’entretien du nouvel immeuble de l’Assemblée nationale, le Palais de verres Paul Biya.
Ils ont placé tous leurs enfants, frères, neveux, cousins, petits-fils, petites-filles, brus et même les voisins du quartier Ahala-Yaoundé à l’AN, à l’EMIA, à l’Enam, à l’École nationales supérieure de police, à l’Ex-CUSS, certains avec des faux diplômes, d’autres n’ont même pas de parchemins. Ont-ils un seul instant pensé à ton éventuel recrutement dans les grandes sociétés d’État? T’ont-ils donné une lettre de recommandation pour les entreprises parapubliques?
Et pourquoi c’est maintenant qu’ils croient penser à toi, que tu existes pour te mettre au soleil sur cette canicule du mois de mai. Réfléchis un peu avec ton cerveau. Pourquoi ne font-ils pas appel à leurs enfants qui sont dans les bureaux climatisés à Yaoundé, Douala, Garoua ou ailleurs en Europe? Quand prendras-tu conscience de tes armes fatales à savoir ta carte nationale d’identité et ta carte d’électeur, si tu es inscrit. Si tu ne l’as pas fait, va rapidement dans une antenne Elecam t’inscrire.
Invite ton ami chômeur, mototaximan à le faire comme toi, car tu n’as rien à faire dans ce cirque malsain, dans cette séance de vaudou en pleine journée. Et le moment venu, va voter utile pour délivrer ce pays des pilleurs de la fortune publique, des détourneurs des deniers publics, de la corruption, de la mal gouvernance calamiteuse. Va voter pour délivrer ce pays des mains des hommes de quatrième âge qui ont pris la jeunesse en otage. La jeunesse est au chômage alors que les vieillards de quatrième âge sont au travail. Quelle malédiction pour ce pays.
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