
Africa-Press – Cameroun. Le 18 août 2021, l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) a révélé avoir découvert 10.000 vulnérabilités sur trente sites et applications Web d’administrations publiques et d’entreprises privées au premier semestre de l’année 2021. Cette information a été donnée à Douala par le directeur général de l’ANTIC, le Pr. Ebot Ebot Enaw, en ouverture de la première conférence de sécurité organisée par l’agence.
Un chiffre qui «donne une idée des possibilités d’action des criminels dans le cyberespace camerounais», rapporte le quotidien Cameroon Tribune en kiosque ce 19 août 2021. Le nombre de vulnérabilités détectées par l’ANTIC au premier semestre 2021 est pratiquement le double de ce qui avait été détecté en 2020 dans les systèmes d’informations des administrations publiques sur 85 sites Web au Cameroun. D’après le journal, l’agence découvre ces failles dans le cadre de ses activités de scan de vulnérabilité et d’audit de sécurité. «Cette augmentation considérable de vulnérabilités, qui est déplorable, s’explique par le fait que plusieurs technologies Web sont obsolètes, et nécessitent d’être mises à jour», a indiqué le Pr. Ebot Ebot Enaw.
Cette première édition de la conférence de sécurité de l’ANTIC s’étale du 18 au 20 août 2021. Elle a pour thème: «Une société camerounaise avertie, gage d’un cyberespace responsable». C’est une initiative qui vise à outiller les différents acteurs nationaux de la cyber-sécurité de voies et moyens innovants pour une protection effective des données et systèmes d’information. «Il est donc question, d’une part, de permettre une meilleure appropriation des dispositions légales des droits et devoirs inhérents à l’utilisation des TIC sur le plan national et africain. Et, d’autre part, de permettre une meilleure appropriation des outils techniques et/ou des mesures organisationnelles nécessaires pour une protection efficace et efficiente des données et systèmes d’information», lit-on.
Enfin, les différentes thématiques de ces travaux portent entre autres sur: «Médias sociaux: sécurité et gestion des données personnelles»; «Fake news: comment le cyberespace camerounais peut y faire face»; «La gestion des vulnérabilités de sécurité dans un système d’information».
Wilfried ONDOA




