Au Cameroun, la consommation a continué de progresser (+2,9%) à fin juin 2022, malgré la hausse des prix sur le marché

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Au Cameroun, la consommation a continué de progresser (+2,9%) à fin juin 2022, malgré la hausse des prix sur le marché
Au Cameroun, la consommation a continué de progresser (+2,9%) à fin juin 2022, malgré la hausse des prix sur le marché

Africa-Press – Cameroun. Investir au Cameroun) – Au cours du 2e trimestre 2022, malgré la flambée des prix dans les marchés, avec des progressions mensuelles atteignant souvent 6% (le double du seuil d’inflation de 3% admis dans la zone Cemac) dans plusieurs grandes métropoles du pays, la consommation a continué de progresser. Selon l’Institut national de la statistique (INS), qui vient de publier son rapport sur les Comptes nationaux, la consommation finale dans le pays enregistre une hausse de 2,9% et contribue de 2,5 points à la croissance du PIB, au cours de la période sous revue.

« Elle (la consommation) conserve quasiment le rythme de progression atteint au

trimestre précédent, malgré l’augmentation croissante des prix à la consommation finale des ménages et des prix des produits importés », fait remarquer l’organisme en charge de l’élaboration de la statistique officielle au Cameroun. « Cette tension inflationniste sur les prix des produits importés affecte également les coûts des consommations intermédiaires des entreprises dans plusieurs branches d’activités, engendrant ainsi une hausse des prix des produits locaux », poursuit l’INS.

À titre d’illustration, selon l’Indice des prix de la production industrielle (IPPI) publié par l’INS, les prix sortie-usine ont augmenté de 16% au Cameroun au 2e trimestre 2022. Parmi les vecteurs de cette augmentation, l’INS cite le secteur extractif, en raison de « la hausse des prix des hydrocarbures sur le marché mondial consécutive à la crise russo-ukrainienne et la reprise post-covid-19 » ; le secteur de la métallurgie et de la fabrication des ouvrages en métaux, dont la Russie et l’Ukraine sont de gros pourvoyeurs de matières premières ; le secteur agroalimentaire, à cause du renchérissement à l’international des engrais, des matières premières agricoles et du fret maritime.

Les surcoûts enregistrés dans ces différentes branches d’activités ont été répercutés sur les prix aux consommateurs, engendrant une accélération des prix des produits locaux, devenus plus chers. Au même titre que les produits finis importés. Mais, à en croire les données de l’INS, cette conjoncture n’a pas freiné le rythme de consommation des populations locales, au cours de la période analysée.

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