Africa-Press – Cameroun. Investir au Cameroun) – La croissance dans le secteur secondaire au Cameroun est en hausse de 0,6% au 2e trimestre 2022, pour une contribution de 0,2 point à la croissance du BIP du pays. Cette embellie, selon le rapport sur les Comptes nationaux que vient de publier l’Institut national de la statistique (INS), est principalement due à la reprise des activités dans le secteur du BTP et au dynamisme dans la branche agroalimentaire.
« Après la chute du trimestre précédent de 6,0%, les BTP se sont relevés ce trimestre, bien que faiblement par rapport à leur rythme habituel, avec une croissance de 1,2% pour une contribution de 0,1 point à la croissance du PIB », souligne l’INS. À en croire les analystes de l’INS, l’autre vecteur de l’accroissement des activités dans le secondaire est l’industrie agroalimentaire et manufacturière.
« Bien que moins dynamiques par rapport au trimestre précédent, les industries
agroalimentaires et les autres industries manufacturières ont maintenu leur contribution à la croissance du PIB, respectivement de 0,2 point et 0,1 point. La bonne performance des autres industries manufacturières est à nouveau attribuée aux efforts de l’industrie de transformation du bois, alors que les industries agroalimentaires doivent leur embellie à toutes ses sous-branches à l’exception des industries des travaux de grains », détaille l’INS dans son rapport.
Au demeurant, soutient l’organisme en charge de l’élaboration de la statistique officielle au Cameroun, le dynamisme du secteur secondaire au Cameroun, au 2e trimestre 2022, aurait pu être plus important, si certaines branches d’activités de ce secteur n’avaient pas enregistré des performances au rabais. C’est le cas des industries extractives et de production de l’électricité.
« Le redressement du secteur secondaire a été freiné et étouffé par la méforme des activités de production et de distribution d’électricité, mais surtout par la récession persistante observée dans l’activité d’extraction d’hydrocarbures, qui régresse de 2,4% ce trimestre, entrainée par une baisse continue de la production du pétrole brut de 4,7%, malgré l’amélioration de celle du gaz naturel de 7,0% », apprend-on.
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