Africa-Press – Cameroun. L’opération en cours depuis le 1er novembre dernier s’étendra jusqu’en janvier 2025, lendemain de fêtes de fin d’année.
La campagne spéciale de surveillance et de répression des infractions à la circulation routière prendra fin le 31 janvier 2025. Prescrite par le président de la République, elle vise à réduire de manière significative le nombre d’accidents de la circulation et d’améliorer la sécurité des passagers, annonce le ministre des Transports.
Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe précise dans un communiqué que les autorités administratives et les Forces de maintien de l’ordre se joindront aux personnels de son ministère. L’objectif est « d’imposer des sanctions systématiques et substantielles aux usagers de la voie publique ainsi qu’aux agences de voyage qui ne respectent pas les normes de sécurité ».
L’opération de surveillance et de répression qui cible la période avant et pendant les fêtes de fin d’année insistera sur certains aspects. Ce sont le respect de la limitation des vitesses, l’état technique des véhicules, le contrôle du taux d’alcoolémie et la consommation des drogues, le port obligatoire de la ceinture de sécurité, le respect des charges de véhicules, le contrôle des pièces administratives des véhicules et des chauffeurs, ainsi que le chevauchement de la ligne continue et des dépassements.
La campagne vient à la suite de celle déployée entre juin et septembre 2024, période dédiée aux départs et aux retours des vacances. Entre les deux périodes, les accidents de la route n’ont pas cessé. L’on a enregistré de nombreux accidents mortels sur les routes. Ceux qui ont le plus fait parler d’eux sont l’accident de la circulation survenu à Kombe vers Sangmélima et l’accident de la circulation sur la route Nchang-Mfuni dans l’arrondissement de Mamfe.
Par ailleurs, dans la cadre de la lutte contre les accidents de la route, le ministre des Transports prescrits des mesures aux acteurs du transport routier interurbain de marchandises. Le membre du gouvernement leur exige l’installation d’un système de gestion et de suivi centralisés du transport interurbain dans tous les véhicules effectuant le transport des produits divers ou dangereux avant le 31 décembre 2024. Il cite les produits de carrières, grumes, les hydrocarbures. il leur est aussi demandé de mettre en place un mécanisme efficace à l’endroit des conducteurs, leur permettant d’avoir un repos garanti, recyclage en conduite défensive, ainsi qu’un bilan médical d’aptitude à la conduite.
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