Africa-Press – Cameroun. La rencontre qui s’est achevée ce vendredi 23 avril 2021 était placée sous le thème «Chaîne de valeur et transformation intégrale des ressources locales».
Selon les explications du Pr Yvette Jiokap Nono, présidente de cette conférence internationale, citée par le trihebdomadaire L’Œil du Sahel édition du 23 avril 2021, «il est actuellement question de réduire les importations et favoriser la transformation de nos produits avant de les exporter. Il sera question de limiter l’exportation de nos matières brutes limiter l’exportation de nos matières brutes. Il est question de rassembler toutes les compétences que nous avons acquises lors de nos recherches depuis une vingtaine d’années, puis montrer au public que nous avons des ressources, qu’il n’est pas toujours important d’aller importer les choses alors que nous avons les moyens de les produire nous-mêmes», soutient-elle, tout en précisant qu’à l’horizon 2030, «qu’on ait réduit le taux d’importation des matières que nous recevons chez nous et qu’on ait augmenté le taux d’exportation…».
Pendant quatre jours, les participants à cette conférence internationale ont planché sur la problématique de l’industrialisation du Cameroun et de l’Afrique. Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, le Pr Uphie Chinje Melo, recteur de l’université de Ngaoundéré, a rappelé que pour atteindre les objectifs du gouvernement, prescrits dans la SND 2030 (Stratégie nationale de développement) «qui est aujourd’hui notre bible et sur laquelle le plan stratégique s’est orienté, les établissements au sein de l’université de Ngaoundéré doivent préparer toutes les tranches de la population au leadership et surtout au développement et l’exploitation des ressources locales».
D’après le journal, les organisateurs ont émis le vœu d’organiser cette rencontre tous les deux ans «dans le but d’asseoir une stratégie pérenne sur la transformation des ressources locales».