Élevage : le 4e Salon international de l’aviculture de Yaoundé s’ouvre sur fond d’inquiétudes dans la filière

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Élevage : le 4e Salon international de l’aviculture de Yaoundé s’ouvre sur fond d’inquiétudes dans la filière
Élevage : le 4e Salon international de l’aviculture de Yaoundé s’ouvre sur fond d’inquiétudes dans la filière

Africa-Press – Cameroun. Investir au Cameroun) – Le ministre camerounais de l’Élevage, Dr Taïga, a procédé le 26 avril 2022 à Yaoundé, la capitale du pays, à l’ouverture officielle de la 4e édition du Salon international de l’aviculture de Yaoundé. L’évènement de cette année s’articule autour du thème « enjeux et défis pour la résilience face aux crises sanitaires du Covid-19 et de la grippe aviaire ».

Ce thème résume à lui tout seul la situation dans laquelle se trouve la filière avicole camerounaise. En effet, à peine s’était-elle relevée des épizooties de grippe aviaire qui ont frappé le pays en 2016 et 2017, le pays a de nouveau récemment déclaré des cas dans la région de l’Ouest, son principal bassin de production. Cette 3e épizootie survenait après la pandémie du coronavirus en 2020 et 2021, qui avait induit le ralentissement des activités économiques dans tout le pays.

Alors qu’elle se préparait à se relever de ces deux crises sanitaires qu’est survenue l’actuelle guerre en Ukraine, dont le corollaire est le renchérissement des cours des matières premières et du fret à l’international. Avec pour conséquences les difficultés pour les aviculteurs locaux à s’approvisionner en œufs à couver et poussins d’un jour, généralement importés pour combler le déficit de production locale.

Dans une récente sortie médiatique, François Djonou, le président de l’interprofession avicole du Cameroun, rassurait sur l’approvisionnement du marché en poulets pendant la dernière fête de Pâques, mais se montrait très réservé pour la suite. « Je crains que cela (la disponibilité du poulet, NDLR) ne dure pas assez longtemps. Les crises sanitaires et la guerre en Ukraine ont eu des conséquences dévastatrices sur la filière avicole. Comme solution, nous sollicitons une intervention de l’État, qui doit apporter une subvention pour amortir les coûts trop élevés », affirmait-il.

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