Monde : seuls 3% des financements climat annuels identifiés sur la période 2019-2020 ont été dirigés vers l’Afrique subsaharienne

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Monde : seuls 3% des financements climat annuels identifiés sur la période 2019-2020 ont été dirigés vers l’Afrique subsaharienne
Monde : seuls 3% des financements climat annuels identifiés sur la période 2019-2020 ont été dirigés vers l’Afrique subsaharienne

Africa-Press – Cameroun. L’Afrique subsaharienne n’a bénéficié que de 3% sur les 632 milliards de dollars américains de financements climat annuels identifiés à travers le monde sur la période 2019-2020.Cependant, l’Afrique est la région qui devait mobiliser le plus ces financements pour deux raisons principales. D’un côté, ces fonds devraient permettre d’assurer un développement décarbonisé. Et de l’autre, combler le déficit énergétique du continent noir.

Suivant les récentes estimations, 70% de la population mondiale sans accès à l’électricité est africaine.

Pour remédier à cette inadéquation, deux priorités en particulier doivent être remises à l’agenda des discussions de la future COP 27 en Egypte selon le dernier rapport publié par l’AFRICA CEO FORUM et PHILAE ADVISORY. Il s’agit de la mobilisation de ressources privées au service de la transition énergétique et la structuration d’un véritable marché mondial des crédits carbone.

A ce stade, les pays africains se préoccupent de la façon dont les intérêts du continent peuvent être défendus lors de la future COP.

Signalons que les pays les plus riches du monde regroupés au sein du G20 sont responsables d’au moins 80% de la pollution. Et le bassin du Congo et l’Amazonie contribuent en grande partie à juguler cette pollution.

Malgré leur contribution remarquable, les pays africains demeurent mal payés en ce qui concerne les crédits carbone.

Les engagements du G20 toujours pas tenus

Depuis le Forum de gouvernance mondiale tenu en Italie les 30 et 31 octobre 2021, les pays du G20 peinent à concrétiser leurs engagements visant à mobiliser 100 milliards de dollars américains en faveur des pays en développement pour faire face au changement climatique.

Dans une récente sortie médiatique, la congolaise Eve Bazaiba, Vice-Première Ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, a estimé que « l’attitude du G20 est un manque de respect vis-à-vis des pays moins pollueurs dont la biodiversité jugule la pollution mondiale ».

La patronne de l’Environnement en République Démocratique du Congo (RDC) a exprimé son soutien à l’idée selon laquelle les pays pollueurs doivent non seulement payer pour la pollution mais aussi arrêter d’utiliser des procédés polluants.

Patrick BOMBOKA

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