Africa-Press – Cameroun. Issu de la région de l’Est, Oswald Baboke intègre très tôt les arcanes de la haute administration. Formé à l’école de la discrétion, il fait ses premières armes dans l’entourage immédiat du couple présidentiel.
C’est durant cette période qu’il cultive une fidélité à toute épreuve, devenant un visage familier mais silencieux du premier cercle.
2010-2018: l’ancrage au cabinet civil
Sa montée en puissance s’accélère. Il occupe des fonctions stratégiques au sein du cabinet civil de la présidence. En 2018, il est nommé par décret présidentiel au poste de directeur adjoint du cabinet civil (DACC).
C’est le tournant: il n’est plus seulement un conseiller, mais un gestionnaire de l’agenda et de l’image du chef de l’État, agissant comme un filtre essentiel entre le monde extérieur et le palais.
2020-2023: l’expansion des réseaux et l’éclosion industrielle
Tout en consolidant sa position à Etoudi, il commence à projeter son influence vers les secteurs productifs. C’est l’époque de la structuration de Joccidalo Petroleum et de son implication croissante dans les projets structurants de l’Est.
Parallèlement, il devient le point de contact privilégié pour des dossiers sensibles, notamment celui de la gestion de l’image de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot.
2024-2025: Le maître d’œuvre de la communication et le choc de l’élection
À l’approche de la présidentielle du 12 octobre 2025, Oswald Baboke prend les rênes de la modernisation de la communication présidentielle. Il orchestre la présence numérique du candidat Paul Biya, réussissant à rajeunir le discours politique. La victoire éclatante d’octobre 2025 consacre son efficacité technique.
Décembre 2025: l’affirmation d’un destin autonome
Aujourd’hui, alors qu’il est cité dans plusieurs dossiers économiques (mines, hydrocarbures, agroindustrie), Oswald Baboke semble avoir franchi une nouvelle étape. Il ne se contente plus de gérer le pouvoir des autres ; il assume le sien.
Sa stature actuelle, entre homme d’État et acteur économique majeur, le place désormais au centre de tous les scénarios pour l’avenir politique du Cameroun.
