Africa-Press – Cameroun. Investir au Cameroun) – Les opérateurs portuaires actifs sur le terminal pétrolier de Cap Limboh n’ont toujours pas payé leur redevance (frais de transport, remorquage et lamanage) pour le compte des exercices 2020 et 2021. C’est la quintessence d’une note d’information publiée le 18 août 2023 par Cyrus Ngo’o (photo), le directeur général du Port autonome de Douala (PAD), l’entreprise publique chargée de la gestion de la plateforme portuaire de Douala, la capitale économique camerounaise.
Depuis le 14 juillet 2022, ces paiements doivent se faire auprès de la Société nationale de raffinage (Sonara). Depuis cette date, l’unique raffinerie de pétrole du Cameroun est, en effet, chargée de la collecte des recettes portuaires sur ce terminal pétrolier. Mais les acteurs opérant sur cette infrastructure ne se sont toujours pas exécutés. Sans leur donner un délai, Cyrus Ngo’o a donc sommé les insolvables de régler leur ardoise. Faute de quoi, « le PAD se verra contraint d’utiliser les moyens de contrainte en sa possession pour le recouvrement des sommes qui lui sont dues », prévient-il.
Situé à Limbe, cité balnéaire de la région du Sud-Ouest qui abrite le siège de la Sonara, le terminal pétrolier de Cap Limboh est le point de chute de la ligne de cabotage (transferts des cargaisons par petits bateaux à partir de Douala) des produits pétroliers entre Douala et Limbe. C’est fort de cela que le PAD a confié la collecte de la redevance portuaire sur ce terminal à la Sonara. Le PAD n’a pas révélé les termes de la collaboration avec la raffinerie, désormais présentée comme « le seul interlocuteur des entreprises qui effectuent des opérations au terminal pétrolier du Cap Limboh de Limbe », et ayant pour mission principale la « sécurisation des recettes portuaires ».
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