Africa-Press – Cameroun. Le présumé assassin du petit Mathis affirme avoir été « manipulé mystiquement » selon des sources pénitentiaires
Moins de 48 heures après son incarcération à la prison centrale de Kondengui, Dagobert Nwafo aurait fait des confidences pour le moins surprenantes à ses codétenus. Selon plusieurs sources concordantes au sein du pénitencier, l’homme de 60 ans accusé du meurtre du petit Mathis évoque désormais une « manipulation mystique » pour expliquer son acte.
Ces déclarations, rapportées par des détenus présents dans la même cellule, marquent un nouveau tournant dans cette affaire déjà complexe qui continue de passionner l’opinion publique camerounaise.
D’après nos informations exclusives, Dagobert Nwafo aurait confié à plusieurs reprises à ses compagnons de cellule qu’il avait été « victime d’une attaque mystique ». L’accusé affirmerait avoir été « manipulé dans la sorcellerie », ce qui expliquerait selon lui la nature de son geste.
Ces révélations interviennent alors que l’homme avait déjà invoqué une « amnésie sélective » lors de sa comparution devant le Procureur de la République, reconnaissant l’acquisition de l’arme du crime et son intrusion chez la famille Wandji, mais se déclarant incapable de se souvenir des circonstances exactes du drame.
Cette nouvelle version des faits marque une évolution notable dans le discours de l’accusé. Après avoir d’abord laissé entendre qu’il souffrait de troubles de mémoire, Dagobert Nwafo orienterait désormais ses explications vers des considérations d’ordre mystique.
Ces affirmations soulèvent de nombreuses questions sur la stratégie de défense qui pourrait être adoptée par ses conseils juridiques. Dans le contexte camerounais, où les croyances traditionnelles occupent une place importante, de telles déclarations ne manqueront pas d’alimenter les débats.
Les autorités judiciaires n’ont pas encore réagi officiellement à ces nouvelles déclarations. L’instruction de l’affaire se poursuit sous la direction du magistrat instructeur qui devra déterminer si ces éléments nouveaux méritent d’être pris en compte dans le dossier.
Il convient de rappeler que ces confidences, rapportées par des codétenus, devront être vérifiées et corroborées par l’enquête officielle. La famille de la victime, le petit Mathis, n’a pas souhaité commenter ces nouvelles révélations.
Sur les réseaux sociaux, ces nouvelles déclarations suscitent des réactions contrastées. Certains internautes y voient une tentative de l’accusé d’échapper à ses responsabilités, tandis que d’autres s’interrogent sur la dimension mystique évoquée.
L’affaire du petit Mathis, qui avait déjà ému tout le Cameroun, prend ainsi une tournure inattendue avec ces révélations pénitentiaires qui ne manqueront pas d’alimenter les discussions dans les prochains jours.
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