Africa-Press – Cameroun. Selon l’Institut Camerounais d’Analyse et de Recherche en Politique (ICARP), Maurice Kamto aurait pu être président du Cameroun depuis 2018 si lui et ses partisans avaient adopté une approche plus souple et maligne.
Lors de l’élection présidentielle de 2018, Maurice Kamto a perdu face à Paul Biya malgré une forte mobilisation de ses partisans. Les résultats officiels donnent Paul Biya vainqueur avec 71,28% des voix, contre 14,23% pour Maurice Kamto.
L’opposition a contesté les résultats, dénonçant des fraudes électorales et des irrégularités.
Selon l’ICARP, l’approche radicale et intransigeante des partisans de Maurice Kamto a pu rebuter certains électeurs et fragiliser sa candidature.
L’institution estime que si Maurice Kamto avait adopté une approche plus conciliante et ouverte au dialogue, il aurait pu rallier davantage de soutiens et obtenir un meilleur résultat. L’ICARP souligne également que la division et les querelles internes au sein de l’opposition ont pu contribuer à la défaite de Maurice Kamto.
Les partisans de Maurice Kamto sont connus pour leur ferveur et leur dévotion envers leur leader, ce qui peut parfois se traduire par un comportement agressif envers les opposants et les contradicteurs.
Cette attitude peut être perçue comme une forme de dictature et de non-contradiction, où les opinions divergentes ne sont pas tolérées.
Cette approche peut avoir des conséquences négatives sur la carrière politique de Maurice Kamto et sur la démocratie camerounaise en général. Il est important pour les leaders politiques de trouver un équilibre entre la conviction et l’ouverture au dialogue, afin de rallier les soutiens et de gouverner efficacement.
Avec HNews
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