Assassinat Martinez Zogo : Les arrestations des proches de Jean Pierre Amougou Belinga se poursuivent.

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Assassinat Martinez Zogo : Les arrestations des proches de Jean Pierre Amougou Belinga se poursuivent.
Assassinat Martinez Zogo : Les arrestations des proches de Jean Pierre Amougou Belinga se poursuivent.

Africa-Press – Cameroun. Ce jeudi 09 février 2023, il est 15h quand les journalistes font leur entrée à l’immeuble Ekang, siège des entreprises de Jean Pierre Amougou Belinga, sis au centre de la ville de Yaoundé. Les hommes et femmes de média s’y trouvent parce qu’en fin de matinée, la direction du groupe de presse l’Anecdote a annoncé un point de presse sans aucune précision. On imagine qu’il sera question de se prononcer publiquement pour la première fois sur l’arrestation du PDG de Vision 4 et la multiplication des perquisitions opérées dans cet immeuble par des hommes en tenue dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo.

Jean Pierre Amougou Belinga est gardé à vue et auditionné depuis le lundi 06 février dernier dans les locaux du Secrétariat d’Etat à la défense (SED). Les éléments de la commission mixte gendarmerie et police, mise sur pied à la demande du président de la République Paul Biya, ont aussi mis aux arrêts des proches de l’homme d’affaires présenté comme présumé commendataire de l’assassinat du présentateur de l’émission Embouteillages sur Amplitude FM à Yaoundé il y a un mois environ.

Ce jeudi par exemple, les gendarmes ont mis le grappin sur certains haut responsables de Vision Finances, Vision 4 et du journal l’Anecdote. « Ils sont en ce moment en train d’être auditionnés au SED. Toutes ces personnes sont interpellées, son chauffeur, épouses de Belinga, ses conseillers, ses collaborateurs et bien autres parce que Amougou Belinga nie jusqu’à présent son implication dans l’assassinat de Zogo. Donc, les enquêteurs élargissent leurs mailles dans l’espoir de trouver de nouveaux éléments de preuve contre ce présumé commanditaire » explique à Cameroon info net une source au SED.

Rappelons que depuis la semaine dernière, une vingtaine d’éléments de la Direction générale de la recherche extérieure, soupçonnés d’avoir kidnappé et assassiné le journaliste Zogo sont aussi gardés à vue au Secrétariat d’Etat à la défense à Yaoundé.

« Le mode opératoire des maquisards qui l’ont tué et de leurs commanditaires indique qu’il s’agit d’un crime impliquant les services de sécurité de l’Etat » avaient écrit certains chefs traditionnels de la Lekié dans un message adressé au Chef de l’État pour réclamer justice. Même s’ils se sont rétractés peu de temps après en présentant leurs excuses au président de la République, la suite de l’affaire semble leur donner raison.

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