Africa-Press – Cameroun. Le ministre de l’Administration territoriale du Cameroun a récemment publié un communiqué dans lequel il informe l’opinion nationale qu’il vient d’agréer la création de 11 nouvelles formations politiques parmi lesquelles APAR, le parti créé et dirigé par Célestin Djamen.
Pour Sismondi Bidjocka, autoriser la création de nouveaux partis politiques n’est pas une mauvaise chose. Là où le Minat a péché, selon le journaliste, c’est la publicité que Atanga Nji a faite gratuitement pour ces partis.
‘C’est la première fois qu’un MINAT légalise des partis politiques et se charge lui-même de leur publicité. Depuis deux ou trois jours, Paul Atanga Nji cherche à faire savoir que 11 nouveaux partis politiques se sont ajoutés à la longue liste des précédentes, portant désormais le total à 228 le nombre de Partis politiques que compte le pays’, écrit le patron de RIS FM.
‘Bien que certains voient tout ça d’un très mauvais œil, il s’agit d’une marque de vitalité réelle et non feinte d’un tel environnement. Il n’ y a pas de vraie démocratie sans plusieurs partis politiques, même si des pays comme la chine essayent de soutenir le contraire. « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l’article 1er dans les conditions déterminées par la loi.
La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation»’, ajoute-t-il dans un extrait de son éditorial.
