Ateba Eyene et Amobe Mevegue: révélations sur l’élimination mystique des voix qui gènent

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Ateba Eyene et Amobe Mevegue: révélations sur l’élimination mystique des voix qui gènent
Ateba Eyene et Amobe Mevegue: révélations sur l’élimination mystique des voix qui gènent

Africa-PressCameroun. La thèse de l’assassinat mystique se précise de plus en plus suite au tragique décès du célèbre animateur franco-camerounais Amobe Mevegue. Et pour apporter de l’eau au moulin des tenants de cette thèse, l’activiste pro Biya Zona Coker, dans une série de révélations, fait le lien entre la disparition de Charles Ateba Eyene et celle d’Amobe Mevegue.

La rédaction de CamerounWeb vous propose l’intégralité des révélations

Au temps du feu Ahmadou Ahidjo, il y’avait le travail pour tout le monde. Le sorcier ne nous calculait qu’à temps partiel parce qu’il avait une activité lucrative à côté qui prenait une bonne partie de son temps. La sorcellerie se pratiquait essentiellement la nuit. Biya Bi Mvondo et ses sectaires sont venus chambouler cet équilibre entre le bien et le mal. Les sorciers sont désormais au chômage comme tout le monde et passent leur temps à faire des équations pour nous manger. La sorcellerie se fait désormais à plein temps. Après vous avoir attaché pour que vous ne trouviez pas le travail, ou de mariage, et avec la jeunesse qui a fui les villages pour les villes et les pays étrangers, les occasions de rencontre comme les cérémonies traditionnelles de dot et les fêtes de mariage sont devenues extrêmement rares au village. Maintenant, les sorciers comptent désormais sur des funérailles pour en finir avec nous. Que tu leur donnes l’argent, la nourriture, la boisson ou pas, ça leur est égal. Ils vont te manger même sans raison. Il n’y a absolument aucune logique à la sorcellerie BETI.

Avant, nous les BETI inhumions rapidement nos défunts. Aujourd’hui nous les gardons à la morgue pendant des semaines où des mois avant de les enterrer. Les sorciers ont donc tout le temps d’affuter leurs lances pour ne pas louper leur cible pendant son passage au village comme dans le cas de notre digne frère AMOBE MEVEGUE. Ils ont déjà aussi un système d’appât très efficace pour attirer les diasporains dans leurs filets. Ils lancent la maladie à ton être cher au pays. Tu voyages pour aller le soigner et c’est là qu’ils te cueillent. Comment pouvons-nous nous en sortir avec ça? Si je me bât aujourd’hui c’est pour que le Cameroun ait un leader bâtisseur à sa tête qui pourra faire venir les talents exceptionnels de la diaspora comme AMOBE MEVEGUE, Iman AYISSI, Richard BONA (pour ne citer que quelques BETI) au pays et faciliter les choses et l’administration pour eux afin qu’ils puissent laisser un héritage aux générations futures.

Avant BIYA BI MVONDO, nos parents n’avaient pas de gros salaires, mais les gens étaient heureux, ils s’en sortaient, ils s’entraidaient. Sur le chemin de l’école, tu étais sûr d’avoir un 200 500, 1000 ou un 2000 francs CFA quand par hasard tu croisais un oncle ou une tante. Quand ceux-ci venaient à la maison, ils pouvaient même te laisser un 5000, 10000 voire même un 20000. Au pire tu faisais un tour dans le bureau ou le domicile de l’un d’eux pour être dépanné. Il y’avait la joie de vivre et la solidarité chez les BETI. J’ai passé mon enfance à l’extérieur entrain de jouer partout dans le quartier. Tu disparaissais avec tes amis de jeu pour ne revenir à la maison qu’à l’heure du repas. Nos jeux incluaient le foot, le saut à la fronde, le pousse pion, les billes, le ballons, le Ludo, la chanson, la danse, la balançoire, les cartes, le cache-cache, la course-poursuite, le cerceau, le NYENG, faire la cuisine dans les boîtes de conserve, voler les mangues, les avocats ou les goyaves chez les voisins, etc… Nous fabriquions nos propres jouets, on improvisait beaucoup et on était très heureux avec peu. Les sectaires au pouvoir ont tellement perverti la société camerounaise ces dernières décennies que les enfants de vos jours ne sont plus libres et innocents comme nous l’étions, tellement les dangers et les tentations les guettent à tous les niveaux. Nos jeux ont été remplacés par les part-oozes, le twerk, la drogue sur, l’alcool, le porte-monnaie magique, les iPhone et les réseaux sociaux etc….voilà pourquoi entre BIYA et BI MVONDO et moi, ça ne sera jamais une histoire d’amour.

Dans nos villages au temps d’Ahidjo, les sorciers opéraient, mais il y’avait aussi ceux qui détenaient la force du bien vers qui nous pouvions nous tourner quand les choses allaient mal. La sorcellerie ne nous empêchait pas d’aller passer des vacances au village. Le sorcier devait avoir une raison pour te manger. Nos parents et grands-parents nous formaient dans l’art d’éviter les pièges des sorciers. Où entrer, où manger, qui éviter, quoi faire, quoi dire etc. Aujourd’hui, il est devenu difficile de faire confiance à qui que ce soit. Nous avons l’impression qu’il ne reste plus que la force du mal, la force du bien qui la combattait étant aux abonnés absents. Les sorciers du village se sont associés aux sectaires de la république pour une coalition à 100 % maléfique ; afin de détruire notre peuple BETI à travers sa culture et ses enfants, en tout lieu et en tout temps. Voilà donc comment juste pour le plaisir de faire du mal, un petit village détruit en toute liberté le trésor de tout un continent; le genre de personnes que d’autres se réunissent ailleurs pour protéger.

Monsieur et madame les patriarches MEVEGUE ont passé toute leur vie à donner aux autres. Leurs enfants ont continué les œuvres commencées par leurs parents et ce n’était jamais assez pour les sorciers et les méchants du village qui en veulent toujours plus. Il fallait qu’ils achètent encore et encore l’amour des membres de la famille et des sorciers du village qui sabotaient tous leurs efforts visant à élever la jeunesse de NKOLBOGO. Oui, cette institution africaine qui a tant fait pour la jeunesse du continent et les noirs du monde entier en général n’a pas pu aider ceux de son propre village à cause de la jalousie, de la méchanceté gratuite et de la sorcellerie maudite des siens. Avant de mourir, Il a dit aux ETON FANG BETI de NKOLBOGO que le NGUÈT (le foncièrement méchant) et le MENGANG (les pratiques de sorcellerie) ne sont pas bien et qu’il est temps que les mentalités changent pour que les choses avancent dans le village. AMOBE MEVEGUE a laissé un testament d’amour, de paix et d’espoir à la jeunesse de son village en particulier et BETI en général. Je sais que j’ai condamné l’acte de violence du prêtre de NDONKO qui frappait un vieux avec les feuilles de MAKABO, mais je comprends aujourd’hui ce qui peut pousser une jeunesse à garder un jeune prêtre tabasser un vieil homme pour sorcellerie sans intervenir. Y’en a tout simplement marre.

Il y’a de cela 15 ans, à la mort de son papa, patriarche MEVEGUE, le village a donné le bâton de commandement à son héritier ABOGO MEVEGUE, il l’a arraché et l’a remis à sa mère. À la mort de celle-ci, alors que les sorciers du village avaient déjà décidé d’en finir avec lui, avant le repas il a arraché le pouvoir qui lui était une fois de plus donné devant tout le monde et l’a remis à ses deux sœurs avant qu’on ne lui ôte la vie. “NKOLO, NKOUSSA ZOUNGAN” (NkOLO NKOUSSA, venez) l’entend-on dire. Le frère précise que ce n’est pas parce que vous ne voyez pas quelque chose qu’elle n’existe pas. Il explique au village que son père MEVEGUE a initié ses enfants dans la chose traditionnelle BETI. Eh oui, avant de passer à l’abattoir, le génie trop fort pour les sorciers de son village a pris la peine de protéger sa succession en faisant de ses sœurs, de leurs enfants et de ses propres enfants des héritiers qui vont continuer à perpétuer les œuvres des PATRIARCHES MEVEGUE après sa mort. Ainsi l’héritier MEVEGUE sentant sa mort arriver, fit venir ses deux sœurs NKOLO et NKOUSSA. Il leur parla devant tout son village et devant les caméras pour prendre à témoin L’AFRIQUE et le monde entier. Il prit la parole et dit, “nul ne connaît son jour, je vais partager ce pouvoir hérité à la mort de mes parents avec mes deux sœurs, dignes femmes ETON, piliers du peuple BETI et de la société camerounaise. Si demain je ne suis plus là elles vont continuer les œuvres que les patriarches MEVEGUE et moi-même avions commencées à NKOLBOGO et ailleurs. Nos enfants seront là pour les accompagner et pour prendre le relais après elles.

Peuple BETI, comment faites-vous pour éliminer des trésors nationaux et continentaux comme celui-ci ? AMOBE MEVEGUE était un trésor communautaire dont la sécurité devait être assurée par tout le peuple BETI pour éviter qu’il soit touché par les cannibales de son village. Quand c’est pour utiliser le mot EKANG pour soutenir les sectaires satanistes qui détruisent notre CULTURE et notre PEUPLE, vous êtes forts. Voici alors la méchanceté et la sorcellerie de NKOLBOGO étalées aux yeux du monde entier. Donnez-nous les noms de ces ministres sectaires de la république à qui les patriarches MEVEGUE et sa femme née EBOGO ont payé les études pour qu’on leur donne un peu la célébrité qu’ils méritent. Mes chers sorciers et sectaires, vous ne pouvez plus impunément éliminer les bâtisseurs africains sur qui nous comptons pour nous reconstruire après la chute du régime démolisseur et destructeur en place. Nous n’allons plus mourir en silence. Sorciers et sectaires, nous allons désormais vous dénoncer, vous exposer avant de partir. TROP C’EST TROP.

Amobe Mevegue, l’homme qui ne voulait être identifié que par son nom BETI. Il a mis de côté son prénom pour donner toute la gloire au nom de ses ancêtres qu’il portait fièrement, pourtant très compliqué à prononcer pour les occidentaux avec qui il travaillait. Il tenait à son africanité, à ses origines camerounaises et surtout à ses racines FANG–BETI pour lesquelles son cœur battait. Ce n’est pas un hasard si l’un de ses derniers posts sur les réseaux sociaux était un vibrant hommage au village NKOLBOGO où les sorciers lui ont ôté la vie et à son peuple ETON FANG BETI. Ce digne fils BETI ne se plaisait dans rien d’autre que dans des vêtements faits par ses frères et sœurs africains et surtout avec des tissus du continent. Il portait très haut le flambeau de la culture africaine dans les médias internationaux à travers la musique, et la mode. Il avait le charisme et l’intelligence qui imposent le respect et l’administration. Sans le connaître, son visage naturellement apaise, et rassure. Je peux y lire l’amour, la paix, la sincérité et la sagesse. Qui a bien pu tuer l’héritier des patriarches MEVEGUE, le digne fils d’Afrique AMOBE MEVEGUE ? Peuple BETI, un tel crime ne doit pas rester impuni. ABIM TÉ !

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