Cameroun – 8ième congrès de l’UPC: l’Etat adoube la tendance Baleguel Nkot

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Cameroun - 8ième congrès de l’UPC: l’Etat adoube la tendance Baleguel Nkot
Cameroun - 8ième congrès de l’UPC: l’Etat adoube la tendance Baleguel Nkot

Africa-PressCameroun. En plus de donner suite à sa requête d’obtention d’un récépissé en vue de [’Organisation de cette convention nationale du plus vieux parti politique camerounais, le sous-préfet de Yaoundé 2 a frappé d’une fin de non recevoir le recours gracieux de Robert Bapooh Lipot, tendant à obtenir l’interdiction de ce congrès.

Déferlante rouge sur les hauteurs du Palais des Congrès de Yaoundé depuis samedi, où des milliers de délégués ont répondu -massivement à l’appel du Comité directeur, convoquant pour les 11, 12 et 13 septembre, le 8ième congrès ordinaire du parti historique.

C’est désormais acté, le congrès de l’Union des Populations du Cameroun, tant redouté et si indécis, de par les manœuvres pernicieuses de sa bordement qui l’ont précédé, la convention nationale de l’Upc s’est achevé hier au Palais des congrès de Yaoundé.

Après l’enregistrement samedi des délégués venus des différentes régions du pays, dont le Centre, le Littoral, le Sud-ouest, l’Ouest, le Nord, le Sud et l’Adamaoua, les travaux se sont poursuivis toute la journée d’hier au sein des commissions spécialisées. Placé sous le signe du rassemblement, le congrès de l’Upc a mobilisé au Palais des congrès de Yaoundé, les têtes couronnées du parti.

On a pu noter en salle, en qualité d’observateurs, là présence des représentants de 04 autres partis politiques, et notamment le Rdpc, dont le siège était occupé par Christophe Mienzock, responsable des organes de presse du parti, et de d’autres partis politiques se réclamant du nationalisme.

Ce congrès se tient dans un contexte marqué par la persistance des’dissonances cognitives au sein du parti dit historique, cristallisées par le jeu trouble des factions divergentes, qui avait provoqué le rejet des listes Upc du double scrutin législatif et municipal de février 2020.

Et partant de la participation à la gestion des institutions étatiques. Un jeu perfide des tendances qui a encore failli empêcher la tenue de conclave. Depuis j’annonce de son organisation, des velléités sibyllines avaient tenté de l’étouffer dans l’œuf.

A commencer par la concertation organisée le 03 août dernier au quartier Mvog-Ada à Yaoundé, à l’initiative du Révérend Dr Simon Bolivar Njami Nwandi, qui s’était soldée par l’invitation à l’organisation d’un congrès « consensuel » dans les jours qui viennent. Mais bien avant, Henriette Ekwe et quelques partisans, avaient annoncé en juin 2021, l’organisation d’un congrès tout autant qualifié d’« unitaire » de l’Upc dans la localité de Loum, initiative restée sans conséquence, et surtout critiquée par de nombreux responsables du parti des crabes.

Toutefois, la manœuvre la plus détonante des velléités d’obstruction de ce 8ième congrès aura été ce recours gracieux de Robert Bapooh Lipot, sous la tunique de membre du comité directeur de l’Upc, adressé au sous-préfet de yaoundé 2 le 10 septembre 2021, et l’invitant à reconsidérer sa décision d’autoriser ses assises à travers le récépissé de déclarations délivré la veille.

Y faisant suite, Mamadi Mahamat a tout simplement opposé « une fin de non recevoir», invitant le requérant à « œuvrer à la cohésion, pour un congrès unitaire dans un élan consensuel ».

Cette réponse sonne-t-elle le glas des clans au sein de l’Upc ? En attendant que les résolutions du présent congrès soient validées par le Minât, ce qui ne devrait pas pos problème, l’Etat, à travers les autorités administratives, semble ainsi avoir choisi la faction actuellement en conclave au Palais des Congrès de Yaoundé comme l’interlocuteur valable pour parler au nom de l’Upc. Nous y reviendrons.

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