Délégation de signature: Biya prend une décision concernant Ngoh Ngoh

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Délégation de signature: Biya prend une décision concernant Ngoh Ngoh
Délégation de signature: Biya prend une décision concernant Ngoh Ngoh

Africa-Press – Cameroun. Paul Biya a délégué sa signature au Secrétaire général de la présidence de la République, il y a quelques années. Cela permettait à Ferdinand Ngoh Ngoh de donner des “hautes instructions” su président à des ministres. Ce ne sera plus le cas désormais. Il y a eu de légères modifications.

Plus le chef de l’État se maintient au pouvoir, plus le secrétaire général de la présidence gagne en influence. Au point d’être accusé de temps à autre, les pantoufles de l’autorité suprême. Mais qu’en est-il vraiment ? Président bis, potentiel successeur, fusible, usurpateur voué à finir en prison…

Au Cameroun, l’actuel secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, cristallise les critiques et les tensions. Ces dernières semaines, le scribe du Nkukuma s’est encore pris une flèche dans le dos. Cette fois, au travers d’une plainte goupillée le 28 février par le député de l’opposition, Jean Michel Nintcheu, qui reproche à Ngoh Ngoh d’usurper le titre de Président de la république.

Pour le bouillant élu, cette usurpation s’est traduite à plusieurs reprises, à travers l’expression: « SUR HAUTES INSTRUCTIONS DU PRESI DENT DE LA REPUBLIQUE ». D’où sa demande au président du tribunal du Mfoundi de rendre une décision interdisant Ngoh Ngoh à usurper le titre de Président de la république. L’information portée au sein de l’opinion laisse beaucoup de marbre. Tout au plus, certains parlent d’un coup de buzz, sinon d’un combat perdu d’avance.

Et puis patatras: Ferdinand Ngoh Ngoh lui-même opère un revirement inattendu dans la formulation de ses correspondances, avant même l’ouverture du procès. Dans sa dernière correspondance au MINSEP, il parle désormais de « HAUT ACCORD » en lieu et place de « HAUTES INSTRUCTIONS ».

Il semblerait qu’homme s’est fait dire qu’en «donnant plus instructions au SGPR» et non au Premier Ministre, chef du gouvernement tel qu’édicté par la loi fondamentale, c’est Paul Biya lui-même qui viole la constitution.

Si Ngoh Ngoh était certain que le Chef de l’Etat ne le livrerait pas tel un fusible qui fait du zèle, il ne retoquerait pas son lexique, à l’immédiat.

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