Insécurité/Emmanuel Djikdent (Préfet du Mfoundi): «Nous devons anticiper et étouffer dans l’œuf toutes les velléités»

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Insécurité/Emmanuel Djikdent (Préfet du Mfoundi): «Nous devons anticiper et étouffer dans l’œuf toutes les velléités»
Insécurité/Emmanuel Djikdent (Préfet du Mfoundi): «Nous devons anticiper et étouffer dans l’œuf toutes les velléités»

Africa-Press – Cameroun. Le gratin politico-sécuritaire du Mfoundi est en alerte depuis l’explosion le mardi 12 juillet 2022 d’une bombe artisanale au marché Mokolo, la deuxième du genre en l’espace de dix jours dans cet espace densément fréquenté. Le Préfet du Mfoundi, Emmanuel Djikdent, a présidé le mercredi 13 juillet 2022 une réunion sécuritaire à Yaoundé, en compagnie des sous-préfets des arrondissements, à l’effet de prendre des mesures pour anticiper sur d’autres attaques éventuelles.

«

Nous voulons rassurer les populations de la cité capitale, département du Mfoundi, siège des institutions de la République. La sécurité est une affaire de tous, et tout le monde doit se sentir concerné. Jusqu’ici, nous avons connu un calme, et on a mis l’accent dans la protection des personnes et de leurs biens. L’insécurité veut prendre une autre forme. Nous devons anticiper et étouffer dans l’œuf toutes les velléités », a déclaré l’administrateur civil principal dans des propos diffusés au journal parlé de 6H ce jeudi 14 juillet 2022 sur le poste national de la Cameroon Radio Television (CRTV).

Il a, avec ses auxiliaires, décidé de mettre sur pieds des dispositifs sécuritaires qui devront opérer auprès des populations avec un accent sur le renseignement prévisionnel. « Nous avons instruit les sous-préfets de redynamiser les comités de vigilance dans tous les quartiers. Et les chefs qui gèrent ces comités de vigilance de proximité doivent se sentir également concernés. Nous allons aussi faire le tour de tous les grands points, notamment les marchés et autres lieux publics », assure-t-il. Et de renchérir : « Les mesures que nous prenons ne sont pas destinées à restreindre ou à être des obstacles pour l’exercice des libertés ».

Cette réunion sécuritaire est intervenue au lendemain d’un arrêté préfectoral signé d’Emmanuel Djikdent, et interdisant l’usage des « plastiques noirs » et l’abandon des colis suspects dans les lieux publics.

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