‘La demande n’a aucune chance d’aboutir’ : les nouvelles ne sont pas bonnes pour Amougou Belinga ; voici pourquoi il doit s’inquiéter

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‘La demande n’a aucune chance d’aboutir’ : les nouvelles ne sont pas bonnes pour Amougou Belinga ; voici pourquoi il doit s’inquiéter
‘La demande n’a aucune chance d’aboutir’ : les nouvelles ne sont pas bonnes pour Amougou Belinga ; voici pourquoi il doit s’inquiéter

Africa-Press – Cameroun. Au centre de l’affaire Martinez Zogo se trouve depuis quelques temps, la demande de mise en liberté provisoire de l’homme d’affaires et patron du Groupe l’Anecdote Jean Pierre Amougou Belinga.

Depuis sa geôle, Amougou Belinga tente le tout pour le tout par le biais de ses avocats. Le 13 avril 2023, il a bien failli pousser un ouf de soulagement. Comme il est d’usage, l’audience de sa mise en liberté allait se tenir ce jour. Mais à la dernière minute, elle a été renvoyée au 27 avril 2023 par la Cour d’appel du Centre.

Ne lâchant rien, Amougou Belinga place ses espoirs sur cette date fatidique. Les soutiens du patron du groupe l’Anecdote, quant à eux crient déjà victoire.

Selon Me Dimitri Amedee Touko Tom, ils ne devraient pas car il n’est pas possible que la justice donne une suite favorable à la demande de liberté conditionnelle formulée par les avocats de Belinga.

«Le sort judiciaire de AMOUGOU BELINGA devient de plus en plus inextricable dans l’affaire de l’assassinat crapuleux du journaliste camerounais Martinez ZOGO…En effet, la conjonction de nombreux mobiles et indices que sont venus corroborer les témoignages des individus ayant fait des aveux dans ce crime, font du PDG de la chaîne de télévision VISON 4, le principal inculpé dans cette affaire…La demande de mise en liberté faite par son avocat, du point de vue de praxis judiciaire, n’a aucune chance d’aboutir. Mais un tel culot de la part de ses avocats, procède de la logique selon laquelle l’ami du garde des sceaux n’est pas n’importe qui…», a écrit l’avocat.

Même les avocats des ayants-droit de Martinez Zogo sont du même avis. «Tous les professionnels du droit dignes de ce nom savent que, s’agissant de la mise en liberté sous caution, la loi en vigueur l’interdit formellement en matière criminelle lorsque l’emprisonnement à vie est encouru, ainsi que c’est le cas en matière de tortures (…) S’agissant de l’accès au dossier d’instruction, la loi distingue l’accès aux « actes » procéduraux réservé au seul ministère public et aux « pièces » versées par les parties et seules accessibles à elles », ont-ils expliqué dans un communiqué qui date du 05 avril 2023.

Tout va se jouer le 27 avril prochain. Mais si on prend en compte ces avis, il est clair qu’ Amougou Belinga n’a pas les chances de son côté.

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