Le RôLe de Mvondo Ayolo dans L’Assassinat de Martinez Zogo Divulgué

11
Le RôLe de Mvondo Ayolo dans L'Assassinat de Martinez Zogo Divulgué
Le RôLe de Mvondo Ayolo dans L'Assassinat de Martinez Zogo Divulgué

Africa-Press – Cameroun. Affaire Martinez Zogo. Soupçons de collusion entre RFI et des cercles occultes », Paul Chouta est en train de réfléchir à haute voix. Le journaliste a pondu ce texte qui évoque certains points curieux dans ce scandale d’assassinat.

À l’origine de cette affaire, une rencontre entre Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil de la présidence de la République et membre influent de FC Ligne 94, avec l’équipe de RFI au palais de l’unité. Les correspondants en question étaient Amélie Tulet et Polycarpe Essomba. L’intitulé de l’audience accordée était clairement indiqué comme « affaire Martinez Zogo ». Cette rencontre, tenue secrète, a duré environ deux heures.

La justification de cette rencontre entre les correspondants de RFI et Samuel Mvondo Ayolo dans le cadre de leurs investigations sur une affaire aussi délicate, qui retient l’attention de l’opinion publique nationale et internationale, suscite des interrogations. Selon certaines sources, de l’argent aurait circulé dans le but d’influencer le traitement médiatique de RFI sur l’affaire Martinez Zogo. Des sources au sein de RFI confirment que cette audience a eu lieu, mais dans le contexte de la collecte d’informations pour la couverture médiatique du premier anniversaire de l’assassinat de Martinez Zogo.

Samuel Mvondo Ayolo est fréquemment cité dans cette affaire comme quelqu’un aux agissements peu clairs. On le soupçonne d’être impliqué dans la prétendue libération de Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko. Des indiscrétions rapportent qu’il aurait tout mis en œuvre pour obtenir la libération de ces deux suspects depuis leur garde à vue.

Il est indéniable aujourd’hui que l’affaire Martinez Zogo s’est transformée en un jeu de pouvoir à la « Game of Thrones » version camerounaise, avec une lutte de clans opposant FC Task Force (Ferdinand Ngoh Ngoh et ses collaborateurs) à FC Ligne 94 (Louis-Paul Motaze, Samuel Mvondo Ayolo, Jean-Pierre Amougou Belinga, Laurent Esso et autres).

Après la rencontre entre Samuel Mvondo Ayolo et l’équipe de RFI, Boris Bertolt, chargé de la propagande et de la manipulation au sein de FC Ligne 94, a rapidement affirmé que RFI enquêtait sur la piste d’un deuxième commando – ce qui semble normal si l’on suppose qu’il y en a plusieurs. Toutefois, on élude encore la question du premier commando, qui a avoué avoir infligé des traitements inhumains à Martinez Zogo sous les ordres de Jean-Pierre Amougou Belinga.

Jusqu’à présent, on n’a pas divulgué qui a commandité ce premier commando. Quel était son rôle et sa responsabilité pour que le présumé deuxième commando intervienne ? Ces questions nécessitent des réponses claires. Si un deuxième commando a effectivement agi, quel était son rôle et qui en était le commanditaire ? Il ne peut y avoir de deuxième commando sans un premier. Il existe une hiérarchie évidente. Ceux qui insistent sur la thèse du deuxième commando évitent délibérément de s’attarder sur des questions spécifiques concernant le premier commando, ce qui suscite des doutes. Il s’agit d’une stratégie visant implicitement à disculper Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko. Il n’est pas question de résoudre une piste pour détourner l’attention du public. Cela ressemble à de la manipulation.

Il y a une manœuvre qui vise à nous convaincre que le premier commando l’aurait pris pour lui offrir des cadeaux à Nyom, et que le deuxième commando l’aurait assassiné. Cependant, les membres du premier commando actuellement détenus ont confessé avoir infligé des traitements barbares à Martinez Zogo, allant jusqu’à violer son anus avec un bâton, couper ses oreilles et retirer la peau de la plante de ses pieds. Face à de tels sévices, Martinez Zogo aurait-il pu survivre ? Le rapport d’autopsie en ma possession est explicite: « Le décès est consécutif aux multiples violences subies. Il s’agit d’une mort violente ». En d’autres termes, Martinez Zogo est décédé des suites de la torture qu’il a subie.

Ce qui importe aux Camerounais, c’est que la justice soit rendue et que les commanditaires et les assassins de Martinez Zogo répondent de ce crime odieux.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Cameroun, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here