Africa-Press – Cameroun. •Pour Doumbé Ding, les Bamilékés ne sont pas des ethno fascistes, comme le dit Mathias Owona Nguini.
•Les vrais ethno fascistes du Cameroun sont les Ekang, selon la militante du MRC.
•Dans une publication, elle s’en prend à Owona Nguini.
En réponse à une sortie dans laquelle le prof Mathias Owona Nguini accuse les Bamiléké d’ethno fascisme, Framboise Doumbé Ding, écrit une tribune dans laquelle elle prouve que ce sont plutôt les Ekang, ethnie de Paul Biya qui sont l’exemple parfait de l’ethno fascisme.
Dans sa démonstration, cette cadre du MRC et camerounaise de la diaspora explique qu’il n’existe aucun servie public ou poste politique clé au Cameroun qui n’est pas contrôlé par un Ekang, placé là bas par Paul Biya.
‘En fait , dans un pays comme le Cameroun qui compte près de 250 ethnies, voici ce que les statistiques révèlent dans les actes de nomination :
5 gouverneurs sur 10 sont Ekang
37 préfets sur 58 sont Ekang.
200 sous-préfets sur 361 sont Ekang.
Plus de la moitié des membres du gouvernement est Ekang.
Le chef de l’État, le chef d’État major des armées, le chef de la police et le ministre de la défense sont tous Ekang.
Et ceci dans un pays qui compte 250 ethnies et où les Ekang ne représentent même pas le tiers de la population ( ne vous fiez pas aux chiffres des recensements truqués). Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Cela veut tout simplement dire que celui qui fait ces nominations Il s’agit donc clairement des nominations faites par un ethno fasciste compulsif.’, écrit la militante du MRC.
Après sa démonstration, Framboise s’est ensuite occupée de l’universitaire Mathias Eric Owona Nguini, qu’elle traite de vrai fasciste.
‘Un ethno fasciste que Mathias Éric Owona Nguini soutient paradoxalement alors qu’il prétend dénoncer l’ethno fascisme. Pourquoi je dis que Meon est un ethno fasciste ? Parce qu’il est évident que si vous soutenez un régime ethno fasciste c’est que vous êtes vous-même un ethno fasciste. Comme vous le voyez, le régime du Renouvol n’est pas seulement un régime foncièrement tribaliste. C’est un régime ethno fasciste qui a divisé et détruit la nation Camerounaise que Ahmadou Ahidjo avait bâti au prix de lourds sacrifices. Quant à Mathias Éric Owona Nguini, je vais voir avec un psychiatre s’il existe un traitement contre l’incohérence permanente et la haine. Le pauvre enseignant me fait vraiment de la peine’, écrit-elle également.