Africa-Press – Cameroun. Le tribunal militaire de Yaoundé entame ce 25 mars le procès tant attendu de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, directeur d’Amplitude FM, dont le corps a été retrouvé atrocement mutilé en janvier 2023 dans la périphérie de Yaoundé.
Dans cette affaire, 17 personnes, parmi lesquelles des personnalités de haut rang telles que Maxime Léopold Eko Eko et Jean Pierre Amougou Belinga, sont inculpées pour divers chefs d’accusation, allant de la complicité de torture à l’implication dans l’assassinat.
Les accusés, qui comparaîtront lors de cette première audience, comprennent des officiers supérieurs de la gendarmerie et de l’armée, des journalistes ainsi que des fonctionnaires de police. Leur implication présumée dans cet acte odieux a secoué l’opinion publique et suscité une attente fébrile quant à la manifestation de la justice.
Ce procès revêt une importance cruciale pour le Cameroun, car il démontrera la capacité du système judiciaire à faire face aux actes de violence contre les journalistes, tout en garantissant l’indépendance et l’équité dans le traitement des accusés.
Alors que les regards du pays sont rivés sur cette procédure judiciaire, l’espoir persiste quant à la possibilité que la lumière soit faite sur cette tragédie et que les coupables soient traduits en justice, apportant ainsi un semblant de réconfort aux proches de la victime et à l’ensemble de la société camerounaise.
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