RDPC, ABK, MRC : 6 points en commun entre Sam Séverin Ango et Auréole Tchoumi

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RDPC, ABK, MRC : 6 points en commun entre Sam Séverin Ango et Auréole Tchoumi
RDPC, ABK, MRC : 6 points en commun entre Sam Séverin Ango et Auréole Tchoumi

Africa-Press – Cameroun. La décision de Sam Sévérin Ango de rejoindre le RDPC après avoir quitté le MRC puis créé son propre parti politique relance les débats sur l’attitude de certains militants de la for-mation politique de Maurice Kamto. En effet, Sam Sévérin Ango n’a pas été le premier à emprunter un itinéraire similaire. Avant lui c’était Auréole Tchoumi qui avait rejoint le parti au pouvoir après un séjour au MRC. Tchoumi et Ango ont plusieurs points en com-mun. Les deux à la base étaient des journalistes. Ils ont tous travaillé chez Equinoxe. Ils sont également passé par DBS Tv avant de mettre un terme à leur carrière de journaliste à ABK Radio.

Si Sévérin Sam Ango n’évoque pas encore les raison de ce revirement politique, Aurole Tchoumi n’ a pas caché ses difficultés financières.

Accusé d’avoir trahi l’opposition et de s’être rangé du côté du RDPC, l’ancien cadre du MRC pique une colère et égraine une longue liste des difficultés qu’il a traversées dans sa vie de journaliste.

“J’ai travaillé dans les médias et les médias m’on perdu 14 années de ma vie. J’ai fait la morgue dans ce pays et ça on le sait. J’ai lavé des cadavres à la morgue de Bagangté, j’ai fait les champs de tomate, j’ai fait la laverie, j’ai fait le Benskin poiyr payer l’école de mon petit frère et de ma petite sœur, alors que j’étais journaliste0…”, peste l’ancien journaliste sur un plateau de la télévision Afrik Inform.

“Afrique 2 Radio, 8 mois sans salaire; Equinoxe, 9 mois sans salaire; DBS Télévision, 10 mois sans salaire…la plupart des vestes que j’ai portées à Equinoxe, étaient des vestes de Flavien Vallot Ndongo. Pourquoi croyez-vous que les Camerounais peuvent me juger? Ils ne peuvent pas me juger”, a-t-il ajouté.

L’homme qui a rejoint le RDPC fait une suite de déclarations qui dévoile la réalité de ce que vivent les journalistes camerounais.

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