Africa-Press – Cameroun. Depuis l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, les populations de la Lekie et surtout les chefs traditionnels ne cessent d’exprimer leur colère. Le pire est à craindre dans cette communauté et manifestement Paul Biya a pris la mesure de la situation. Le lanceur d’alerte Boris Bertolt indique que le président de la République compte envoyer son fils, Franck Biya pour essayer de calmer la situation sur le terrain.
« L’affaire Martinez Zogo a des conséquences y compris dans l’agenda de certains prétendants à la succession de Paul Biya. En effet, depuis des mois, Franck Biya préparait en douce un voyage du côté de la Lekie pour la première semaine de février 2023. Plus précisément à MONATELE. Dans le même registre que celui qu’il a effectué à Garoua où une partie des Nordistes lui ont clairement signifié le rejet de son projet politique. Comme son père, Franck Biya comptait utiliser ce voyage pour se présenter aux populations de la Lekie. Mais l’affaire Martinez Zogo a bouleversé l’agenda du fils à Papa que l’entourage pousse à s’intéresser à la succession de son père, affaibli par l’âge et par un règne sans fin et à bout de souffle », a révélé Boris Bertolt
Boris Bertolt indique par ailleurs que ce voyage « à MONATELE était prévu d’intervenir avant le 11 février 2023, précisément le 10 février 2023, pour absorber l’événement de la fête de la jeunesse. Lors d’une réunion tenue il y’a quelques jours, deux clans sont apparus dans l’entourage de Frank. Pour une partie de son équipe, il doit être annulé. Mais pour une autre, il s’agit d’une opportunité pour rassurer les « ETON » de l’attachement indéfectible de Paul Biya à leur égard.
Le voyage de MONATELE est une étape dans la tournée nationale de Franck Biya qui était déjà à l’Ouest chez le roi Bamoun, à Garoua chez Le nouveau sultan. Il est attendu en novembre 2023, le 05 précisément, chez les chefs Sawa à Douala ».
« Dans ce contexte tendu, Franck Biya respecter a-t-il son agenda « présidentiel »? Les prochains jours nous apporteront plus de précisions », a conclu Boris Bertolt
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