URGENT : premier visite d’un officiel camerounais dans le NOSO après me ‘massacre’ des militaires

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URGENT : premier visite d’un officiel camerounais dans le NOSO après me ‘massacre’ des militaires
URGENT : premier visite d’un officiel camerounais dans le NOSO après me ‘massacre’ des militaires

Africa-PressCameroun. • Le Premier ministre vient de se rendre dans le NOSO

• Une partie de la population est sortie l’accueillir

• Cette visite peut-elle contribuer à apaiser les cœurs ?

Au moins 15 militaires camerounais (bilan officiel) ont été tués dans une récente attaque par des séparatistes anglophones (les éléments du Général No Pity) dans le Nord-Ouest du Cameroun. Comme annoncé, le premier ministre camerounais a effectué une visite dans la zone ce mardi dans l’après-midi. Il est la première autorité de haut rang à s’y rendre après cette horrible attaque. Il a été accueilli par une partie de la population

Il y a de cela quelques jours (le 16 septembre notamment), des éléments des «bandes armées sécessionnistes» ont attaqué un convoi de l’armée sur l’axe routier entre Bamessing et Sabga dans l’arrondissement de Ndop dans le Nord-Ouest, l’une des deux régions anglophones du pays, a précisé le maire de Ndop, Ntoh Daniel dans une déclaration à Anadolu. « La patrouille de l’armée composée de deux blindés a été visée par des engins explosifs improvisés (EEI) et des lance-roquettes », a souligné le maire de la localité. D’après la légion de gendarmerie du Nord-Ouest, les militaires attaqués relèvent du Bataillon d’intervention rapide (BIR), un corps d’élite de l’armée camerounaise. Au moins deux véhicules blindés de l’armée ont été incendiés. Les groupes armés séparatistes ont emporté avec eux plusieurs armes et des matériels de guerre. Le lendemain ils ont attaqué les locaux de la sous-préfecture de Balikumba toujours dans le Nord-Ouest. Une autre équipe de l’armée camerounaise appelée en renfort pour traquer le général Pity a eu un grave accident. Le véhicule et tous les passagers ont fini leur course dans un ravin. Une vingtaine de soldats ont été gravement blessés.

A la suite de cette attaque, les réactions ont fusé de gauche à droite, chacun y allait de son commentaire. Il est d’ailleurs reproché au président Paul Biya de ne pas faire une réaction officielle à la suite de ce drame. La visite de son premier ministre Joseph Dion Ngute peut au moins concourir à apaiser les cœurs des proches des militaires tombés au front. Maintenant, tous les regards sont tournés vers les solutions de sorties de crise. Pour le moment, deux écoles s’opposent. Ceux qui sont pour la méthode forte et ceux qui sont favorables à une issue favorable et pacifique.

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