Vision 4 : sanctionné, Bruno Bidjang privé d’antenne

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Vision 4 : sanctionné, Bruno Bidjang privé d’antenne
Vision 4 : sanctionné, Bruno Bidjang privé d’antenne

Africa-PressCameroun. • Bruno Bidjang est à nouveau sanctionné

• Il ne présente plus ses émissions

• Il garde pour le moment son poste de rédacteur en chef

Le rédacteur en chef de Vision 4 est absent depuis quelques semaines sur les petits écrans. Bruno Bidjang subit en effet une sanction disciplinaire de son employeur. Tous les programmes qu’il présentait sont récupérés par ses confrères. C’est ainsi que Martial Owona prend désormais la tête de l’émission Club d’Elites. Le Directeur de la télé, Boney Philipe présente « Décryptage » et Cyriaque Mmbida et Raoul Christophe Bia se relaient dans l’émission “Tour d’Horizon”.

Selon une source interne au média citée par nos confrères de Mediatude, Burno Bidjang « subit une punition de la maison. On l’a retiré de l’antenne pour un moment ». Le journaliste n’est pas totalement viré de la boîte. Il garde son poste de rédacteur en chef.

D’autres sources indiquent que les sorties intempestives de Bruno Bidjang sur les réseaux sociaux sont en partie les causes de ses ennuis. En effet à la veille de la rencontre Cameroun-Malawi (2-0), le journaliste avait indiqué que le stade Olembe n’était pas prêt.

« Le stade d’Olembe n’est pas prêt. C’est la raison pour laquelle les autorités écartent la presse privée. Aucun journaliste ne sera admis au stade pour ne pas le constater. Ces gens veulent tromper Paul BIYA. », avait-il déclaré avant de préciser que le gouvernement « trompe Biya ». Ces publications de Bidjang ont été très mal perçues par les autorités camerounaises dont le PDG de Vision 4, Amougou Belinga est très proche. Les sanctions contre le journaliste auraient donc été décidées depuis le QG du RDPC.

En 2019, Bruno a été licencié du groupe de presse L’Anecdote de Jean Pierre Amougou Belinga pour des faits similairs. Les raisons officielles de cette décision n’ont pas été évoquées par la haute direction de cette structure, mais il se murmure que le jeune journaliste paie le prix de sa lettre contre le régime sur les réseaux sociaux.

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