Mondial féminin de handball: la France sacrée pour la troisième fois contre la Norvège

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Mondial féminin de handball: la France sacrée pour la troisième fois contre la Norvège
Mondial féminin de handball: la France sacrée pour la troisième fois contre la Norvège

Africa-Press – Cameroun. Après un parcours sans faute, une démonstration en demi-finale contre la Suède et une domination contre la Norvège, qui jouait presque à domicile, en finale, l’équipe de France féminine de handball s’est adjugée le troisième Mondial de son histoire ce dimanche 17 décembre.

Presque 20 ans jour pour jour après son premier sacre mondial, l’équipe de France féminine de handball a remis le couvert ce dimanche 17 décembre. Dans une salle de Herning tout de rouge vêtue aux couleurs du Danemark et de la Norvège voisine, les Bleues ont dominé les Norvégiennes pour accrocher à leur palmarès un troisième titre de championnes du monde. Une performance XXL pour faire aboutir un tournoi aux airs de sans-faute, après avoir écrasé la Suède en demi-finale à sept mois des Jeux olympiques de Paris.

Doubles championnes d’Europe et championnes du monde en titre, les Scandinaves n’ont cette fois pas pu briser les rêves de gloire des Françaises, comme elles l’avaient fait en finale de l’Euro-2020 (22-20), du Mondial-2021 (29-22) et en demi-finales de l’Euro-2022 (28-20). Cette équipe de France millésime 2023, qui n’a pas perdu un seul match de l’année, était intouchable.

Elle était pourtant arrivée en Scandinavie il y a trois semaines avec pour seul objectif affiché de mesurer ses progrès avant le grand défi de la défense du titre olympique à Paris l’année prochaine. Les filles d’Olivier Krumbholz voulaient aussi ouvrir le chantier du jeu offensif, défaillant à l’Euro l’an passé face aux Norvégiennes qui avaient mis en lumière un point faible traditionnel des Bleues, reparties de Slovénie pleines d’amertume.

Sako au relais

Un an plus tard, les larmes de Ljubljana sont séchées et elles ont ajouté une corde à leur arc. Ainsi qu’un titre à leur collection. Elles s’appuient toujours sur une défense féroce et organisée, malgré l’absence de sa patronne depuis dix ans, Béatrice Edwige, écartée pour laisser place à la jeunesse.

Cette arme a fini par user les Norvégiennes de Henny Reistad (5/6) au cours d’une seconde période beaucoup moins enlevée que la première (20-17 à la mi-temps), où la France a tenu bon après avoir senti revenir dans sa nuque le souffle de Katrine Lunde et de ses équipières (26-25, 49e). Elle aurait pu par ailleurs s’éviter des sueurs froides en fin de match si Alicia Toublanc avait conclu sa contre-attaque dans les filets et non sur la barre à six minutes de la fin sur une balle de +5 (29-25).

Les Bleues semblent encore plus efficaces sur contre-attaques, leur autre garantie décennale. Comme celle conclue par la capitaine Estelle Nze Minko, après avoir elle-même intercepté la balle, pour créer un premier écart en fin de première période (17-14, 24e). Et elles ont progressé sur attaques placées, donc, à l’instar de cette action d’école pour décaler Chloé Valentini sur son aile gauche (24-21, 37e).

Grandveau en héros

Ce troisième titre est aussi celui d’un groupe très homogène, où quasiment chaque joueuse a apporté sa pierre. Laura Glauser avait brillé depuis une semaine dans le but ? Dimanche, le flambeau a été repris par Hatadou Sako (4 arrêts sur 16 tirs dont un pénalty), entrée en seconde période et qui a fermé la boutique en détournant un tir de Skogrand à deux minutes de la fin.

Sarah Bouktit, 21 ans, a, elle, parfaitement pris le relais dans l’exercice des penalties (2/3), alors que Léna Grandveau (5/6), un an de moins, a livré une fin de match étincelante. Formée comme demie-centre, la Nantaise a remplacé au pied levé Laura Flippes, qui a reçu un coup en première période, au poste d’arrière droite alors qu’elle est droitière – et dispose donc d’un angle de tir moindre. Avec l’insouciance de ses 20 ans, Grandveau a inscrit les quatre derniers buts des Bleues, avant que toutes ne se ruent sur le terrain pour célébrer au coup de sifflet final.

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