Africa-Press – Cameroun. Déportons l’accident de Francis Ngannou en Europe en imaginant juste que la victime était une citoyenne européenne. Francis Ngannou se serait comporté comme il le fait au Cameroun? Le même jour de l’accident, son chargé de communication ou lui-même aurait fait un communiqué officiel sous forme de mise au point, car le silence n’aurait pas été du tout une option.
Bien au contraire, son silence aurait davantage aggravé sa situation, car la presse allait se charger de lui sans oublier les médias du monde. Bref il n’aurait pas pu se taire. Le même jour, la justice se serait autosaisie de l’affaire (peu importe les arrangements financiers et matériels entre le concerné et la famille de la victime), car en Europe, la justice n’en a cure des arrangements.
Elle fait son travail et point et cela peu importe ton statut social. Même le président de la Confédération à tout moment peut être justiciable et donc trainé devant les juridictions compétentes et c’est ça la force d’un État démocratique. Ce qui est sûr et certain, c’est que Francis aurait été déjà au moins une fois écouté par les autorités judiciaires et que lui-même se serait présenté à la justice sans qu’on ne lui demande.
En fonction de l’enquête, il en serait sorti de là totalement blanchi ou avec un casier. Mais comme le Cameroun est une forêt et la cour du roi, il agit autrement, car il a le bras long et le soutien du palais, car étant le fils bien aimé de la présidente du Cameroun.
Heureusement que tôt ou tard, ce régime qui protège les forts au détriment des faibles va disparaître totalement de l’histoire du Cameroun. L’impartialité de la justice d’un État fait sa force.
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