Africa-Press – Cameroun. Jorel Jacques Zang a publié comme reçu un témoignage dans lequel le citoyen raconte ce qui lui est arrivé dimanche 26 octobre lorsqu’ils étaient en train de manifester pacifiquement au niveau de Douala. L’homme politique et député à l’Assemblée nationale, Libii, est mentionné dans l’intervention, une chose qui ne va pas soigner son image déjà entâchée par des accusations de filouterie et d’alliances politiques déplacées avec le régime de Yaoundé.
Dans le post effectué par l’activiste, le narrateur explique qu’il peut confirmer qu’effectivement ce sont les sympathisants du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN, le parti de Cabral Libii) qui ont livré quelques manifestants aux forces de l’ordre.
« J’ai moi-même été arrêté par deux d’entre eux, ce qui m’a sauvé. Ce qui me sauve, c’est que je parle bassa parfaitement, voilà la raison pour laquelle ils m’ont laissé et j’ai pu sauver une fille qu’ils avaient aussi arrêter.
Ils avaient des numéros qu’ils appelaient et les gendarmes viennent vous chercher, ce qui m’a marqué quand je cherchais à savoir leur motivation, ils disent que leur problème c’est avec les bamilékés et les nordistes, car ce sont eux qui sont venus avec le slogan, donc ils doivent subir les conséquences.
Franchement, j’étais vraiment sidéré de savoir que pendant que nous revendiquons la vérité des urnes pour un Cameroun meilleur, voilà à quoi d’autres s’adonnent », lit-on.
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