
Africa-Press – Cameroun. A l’image du chroniqueur sportif français Pierre Menés qui a connu une véritable descente aux enfers après que de nombreux témoignages de femmes le dépeignant comme un pervers misogyne ont été rendus publics, Martin Camus Mimb vit les pires moments de sa carrière de journaliste. Empêtré dans une histoire mêlant sexe et exposition de la vie privée d’autrui sur la place publique, ce commentateur sportif très apprécié du grand public, est aujourd’hui présenté comme l’archétype du « Porc » tel que le conçoivent les féministes à l’origine des mouvements d’émancipation des femmes.
Soutenu par plusieurs hommes de média et personnalités publiques au début de cette affaire, il assiste, tout impuissant, à l’effritement progressif de ses soutiens. Certains préférant laisser la justice trancher et désigner les responsables de la divulgation de la sextape tournée dans son bureau aménagé dans sa radio à Douala. Le lundi 21 juin 2021, la maison d’édition qui edite son autobiographie récemment commise sur le marché du livre, a décidé de supendre sa promotion ainsi que les opérations ventes en réaction à cette actualité. Pis encore, ses passages dans une émission dédiée à la fête de la musique diffusée sur différentes chaînes nationales ont été supprimés.
Ce mardi 21 juin 2021, la branche camerounaise de la société de téléphonie mobile MTN a également tenu à clarifier la nature de ses relations avec Martin Camus Mimb, après que de nombreuses interpellations formulées par le lanceur d’alerte Boris Bertolt et des internautes, exigeant une résiliation du contrat qui lie le journaliste à cette entreprise ont inondé les réseaux sociaux. A travers un communiqué publié sur sa page Facebook certifiée, MTN affirme qu’aucun contrat ne la lie au journaliste, en insistant par ailleurs sur le fait que , les valeurs de l’entreprise ne s’accordent pas avec des actes portant atteinte à la dignité humaine.