
Africa-Press – Cameroun. Le 17 janvier 2023, le journaliste camerounais Martinez Zogo est enlevé et torturé par un commando armé. Son corps est retrouvé cinq jours plus tard, le 22 janvier 2023, dans une forêt près de Yaoundé, la capitale du Cameroun.
L’enquête judiciaire révèle que le commando était composé de membres de la Direction générale de la recherche et de l’externalisation (DGRE), un service de renseignement camerounais.
L’affaire a suscité une vive indignation au Cameroun et dans le monde entier. Les défenseurs des droits humains ont dénoncé l’assassinat de Martinez Zogo comme un crime contre la liberté d’expression.
Les éléments connus à ce jour suggèrent que l’assassinat de Martinez Zogo pourrait avoir été un crime d’État. En effet, la victime était un journaliste d’investigation qui critiquait régulièrement le gouvernement camerounais.
L’enquête judiciaire a révélé que le commando qui a enlevé et torturé Martinez Zogo était composé de six membres de la DGRE. Ces agents ont été arrêtés et mis en détention provisoire.
Lors de leurs interrogatoires, ils ont reconnu avoir enlevé et torturé Martinez Zogo, mais ils ont nié être responsables de sa mort.
Cependant, les déclarations de ces agents ont été contredites par les conclusions de l’autopsie. Le médecin légiste a en effet conclu que Martinez Zogo est mort des suites d’une asphyxie, et non des suites des tortures qu’il a subies.
De plus, des traces d’acides ont été retrouvées sur le corps de Martinez Zogo. Cette découverte suggère que son corps a été tenté de être dissous, ce qui pourrait être une tentative de dissimuler les preuves de son meurtre.
Les éléments connus à ce jour suggèrent que l’assassinat de Martinez Zogo pourrait avoir été un crime d’État. Cependant, l’enquête judiciaire est toujours en cours et il est possible que de nouvelles preuves soient découvertes.
En attendant, l’affaire Martinez Zogo est un rappel important que la liberté d’expression est un droit fondamental qui doit être protégé. L’assassinat de ce journaliste est un acte de violence contre la démocratie et la justice.
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