Africa-Press – Cameroun. Le ministre des Forêts et de la Faune (MINFOF), Jules Doret Ndongo, a procédé au lancement officiel, ce 1er avril 2021, du système informatique de gestion des informations forestière de deuxième génération (SIGIF2) ainsi que du manuel de procédures relatif aux activités des check-points forestiers.
Le quotidien d’Etat Cameroon Tribune en kiosque ce 1er avril 2021 rapporte qu’en prélude à ce lancement, un atelier de formation à l’intention des chefs de postes forestiers ainsi que des délégués régionaux et départementaux du MINFOF s’est tenu le 31 mars 2021 à Yaoundé.
Par rapport à ce lancement officiel, le ministre explique qu’on «avait eu une première génération par le passé. Maintenant, nous avons la deuxième génération qui doit nous permettre d’améliorer nos performances en terme de lutte contre l’exploitation forestière illicite, nos performances fiscales et la maîtrise de la production forestière», relève le journal.
Ainsi, pour réussir cette mission, des postes de contrôles ont été mis en place, les personnels qui vont les animer c’est-à-dire les chefs de postes forestiers sont formés sur le fonctionnement. «Compte tenu du processus de la digitalisation et la dématérialisation des procédures désormais mis en place, il faudra que les personnels s’habituent également à ces nouveaux procédés», poursuit le MINFOF dans les colonnes du journal.
Pour Jean Philippe Foe, coordonnateur du projet, le SIGIF2 «est d’un grand apport pour la profession forestière en ceci qu’il apporte la dématérialisation des procédures. Concrètement, pour un certificat de matérialisation de limite, l’opérateur forestier introduit ses données en ligne et le document lui est délivré par le même canal. Ce qui permet aux deux parties de gagner en temps et d’être plus efficaces. Sur un autre plan, le SIGIF 2 permet une traçabilité des produits forestiers», lit-on.
Sur le plan de la fiscalité, «les produits abattus sont captés par le système à travers ce même code barre. Les données de production sont ainsi automatiquement transmises au ministère, leur permettant de calculer les taxes afférentes à l’exploitation forestière», peut-on lire.
Wilfried ONDOA
