Cameroun – Douala: Près d’une vingtaine de quartiers sevrés d’eau potable

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Cameroun - Douala: Près d’une vingtaine de quartiers sevrés d'eau potable
Cameroun - Douala: Près d’une vingtaine de quartiers sevrés d'eau potable

Africa-PressCameroun. Bonanjo, Akwa, Bali, Bonamoussadi, Cité Sic, Bepanda…Près d’une vingtaine de quartiers sont sevrés d’eau potable ce 8 avril 2021 de 7 h à 20h. L’annonce est de la CAMWATER dans un communiqué le 7 avril 2021. L’entreprise publique chargée de la production et de la distribution de l’eau potable invoque comme cause, une coupure programmée de l’énergie électrique à la station de production de Yato, non loin de Bonabéri, dans le 4e arrondissement de la ville.

CAMWATER indique que dans l’intervalle, les camions citernes procéderont à la distribution de l’eau potable dans les quartiers les plus affectés, et la desserte sera rétablie progressivement dès le retour de l’énergie électrique. Mais bien avant cette annonce, plusieurs quartiers étaient déjà à sec depuis des semaines, voire des mois. Une situation qui pousse des populations à se débrouiller comme elles peuvent pour se procurer le précieux liquide.

«Cela fait cinq jours que nous n’avons pas d’eau. Les robinets sont à sec. Nous sommes obligés de recourir vers les forages privés pour avoir un peu d’eau», confie une habitante du quartier Cité des Palmiers, dans le 5e arrondissement de Douala. Les rares sites abritant des forages sont pris d’assaut par des dizaines de personnes qui s’alignent des heures durant pour recueillir l’eau dans leurs bidons et récipients. En cette période de canicule à Douala, la situation est difficile dans les ménages.

Cette interruption temporaire de la distribution d’eau intervient au lendemain d’une visite de travail du ministre de l’Eau et de l’Energie à Douala. Gaston Eloundou Essomba a fait le tour des infrastructures électriques pour toucher du doigt et s’informer des dysfonctionnements. Ils sont à l’origine ces derniers jours de l’interruption recurrente de l’énergie électrique, avec comme conséquence, l’interruption de la production et distribution d’eau. En attendant que des solutions urgentes soient trouvées pour rémédier à ces situations, certains quartiers de Douala continuent de vivre dans le noir et de tourner au régime sec.

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