Cameroun  – Education : Le gouvernement veut discuter avec les syndicats des enseignants pour désamorcer la bombe du boycott de la rentrée scolaire 2022-2023

28
Cameroun  - Education : Le gouvernement veut discuter avec les syndicats des enseignants pour désamorcer la bombe du boycott de la rentrée scolaire 2022-2023
Cameroun  - Education : Le gouvernement veut discuter avec les syndicats des enseignants pour désamorcer la bombe du boycott de la rentrée scolaire 2022-2023

Africa-Press – Cameroun. Le spectre du boycott de la rentrée scolaire 2022-2023 plane après que les syndicats des enseignants du secondaire, par le truchement du collectif OTS (On a trop supporté), ont adressé le 16 août dernier un préavis de grève au Premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. Face à cette annonce, le gouvernement ne pouvait rester indifférent, au vu de la mauvaise expérience déjà vécue par le passé avec ce mouvement.

La ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga, a été chargée par sa tutelle pour diligenter les échanges avec les responsables des syndicats qui composent ce collectif, à l’effet de démêler l’écheveau. Elle les invite à une réunion de concertation le mercredi 23 août 2022 à son département ministériel, selon une correspondance envoyée le 19 août dernier aux responsables et avec pour objet : « concertation a/s préavis de grève ».

On peut y lire : « j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir prendre personnellement part à une importante concertation relative à l’objet ci-dessus, que je préiderai le mercredi 24 août 2022 à partir de 12 heures dans la salle de conférence MINEDUB : MINESEC bâtiment B ».

La mission du gouvernement au cours de ces échanges est de convaincre les enseignants à abandonner l’idée du boycott de la rentrée scolaire. Dans leur préavis de grève du 16 août dernier, ils dénoncent : « la non prise en compte de nos problèmes ni de l’échéancier proposé par nos soins au président de la République le 18 mars 2022 et au premier ministre le 04 avril 2022, pour la résolution de nos problèmes, et d’autre part, le non-respect des hautes instructions du Président de la République visant à pallier certains de ces points de réclamations ».

Leurs revendications sont reparties en 28 points, parmi lesquelles : le paiement de tous les rappels dûs aux enseignants pour toutes les promotions, toutes rubriques confondues ; la suppression pure et simple du système des 2/3 et 1/3 (suppression du système d’avance de solde) cette année, dès libération des cas en attente ; l’automatisation de l’effet financier de tous les actes de carrière ; la signature du Statut Spécial des Enseignants, dont le contenu est une révision du décret n° 2000/359 du 05 décembre 2000 portant statut particulier statut particulier des fonctionnaires des corps de l’Éducation nationale ; le recrutement massif des Instituteurs de l’Enseignement Techniques (IET) déjà formés, conformément à la réglementation en vigueur ; le paiement de toutes les prestations familiales dont les dossiers sont en dormance au MINESEC, avec les rappels y relatifs, et la mise sur pied d’un système simplifié de traitement et de prise en charge rapides des prestations familiales des Enseignants (soit avec un effet financier un mois après le dépôt du dossier contenant l’arrêté préfectoral) ; le paiement de tous les avancements en instance, ainsi que les rappels y afférents…

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Cameroun, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here