Africa-Press – Cameroun. Investir au Cameroun) – Le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, a signé le 26 avril une note apportant des changements dans les contrôles routiers qui occasionnent souvent des tracasseries pour les transporteurs.
Selon cette note, il est désormais interdit aux agents de la prévention et sécurité routières au Cameroun d’interpeller les véhicules en transit sur les corridors conventionnels. Il leur est également interdit de percevoir des amendes forfaitaires et d’utiliser les herses métalliques ou artisanales.
Ces prescriptions du membre du gouvernement interviennent dans un contexte où les autorités camerounaises sont dans la veine de réduire les postes de contrôle sur les axes routiers et corridors par lesquels transitent des marchandises en direction des pays de l’hinterland, en l’occurrence le Tchad et la République centrafricaine.
Jusqu’ici, les agents en charge de la prévention routière, parallèlement aux contrôles policiers, créent leur propre poste de contrôle. Ce qui oblige les transporteurs à faire plusieurs arrêts sur leur trajet et parfois débourser des sommes au titre d’amendes pour des infractions parfois imaginaires.
Ces actions des autorités publiques entrent en droite ligne avec le programme économique triennal (2021-2024) du Cameroun avec le Fonds monétaire international (FMI). Dans le cadre dudit programme, le Cameroun s’est engagé à limiter les contrôles intermédiaires dans le transport des marchandises en transit et à simplifier les formalités et procédures administratives pour le commerce transfrontalier.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Cameroun, suivez Africa-Press
